Maladie de Parkinson et alimentation

Maladie de Parkinson et alimentation

Maladie de Parkinson et alimentation - Les aliments à éviter ou privilégier en cas de maladie de Parkinson. Dans la maladie de Parkinson, l'accumulation anormale de protéines dans les cellules des régions atteintes (les corps de Lewy), ont mis......

Direction rédactionnelle, Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Mise à jour : 2021-05-03 15:17:44

Sommaire

Par Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Les aliments à éviter ou privilégier en cas de maladie de Parkinson

L'alimentation, une aide au traitement naturel de la maladie de Parkinson

C'est une des maladies neuro-dégénératives les plus répandues à travers le monde et qui se traduit par une destruction lente et progressive des neurones de la substance noire du cerveau, sans que l'on soit encore vraiment parvenu à en déterminer la cause. Les neurones de ces régions fabriquent normalement un messager chimique (la dopamine), dont le manque est responsable des signes caractéristiques de la maladie : des symptômes moteurs (tremblements, rigidité musculaire, impossibilité ou ralentissement des mouvements) associés parfois à des atteintes intellectuelles comme la détérioration de la mémoire, la difficulté à adapter son comportement au changement de situation).

Dans cette maladie, a côté du traitement naturel des symptômes liés à la maladie de Parkinson, l'accumulation anormale de protéines * dans les cellules des régions atteintes (les corps de Lewy), ont mis en évidence l'intérêt potentiel d'un type de régime alimentaire qui pourrait être bénéfique.

De bonnes protéines en quantités limitées

Réduire sa consommation de lait

Une équipe de chercheurs du National Institute of Environmental Health Sciences Research Triangle Park de Caroline du Nord a étudié les habitudes de vie, l'alimentation et l'état de santé de 130 000 Américains pendant 9 ans et est arrivée à cette conclusion : les hommes (mais non les femmes) dont la consommation de produits laitiers dépasse 800gr par jour (ou 3 ou 4 verres de lait) ont un risque de maladie de Parkinson augmenté de 60% par rapport à ceux qui en consomment moins de 78gr par jour.

Ce serait notamment plus le lait que le yaourt ou le fromage qui serait impliqué dans l'apparition de la maladie même si aucune preuve de l'effet néfaste du lait n'a cependant pu encore être démontré à ce jour : présence de pesticides dans le lait, facteurs de croissance ? Dans le bénéfice du doute, il est toujours possible de remplacer bon nombre de produits laitiers par des laits végétaux, des yaourts de soja, des légumes ou des oléagineux qui peuvent garantir les apports journaliers recommandés notamment en calcium.

Des vitamines pour le bon fonctionnement du cerveau

Une lutte contre les radicaux libres

Des acides gras triés sur le tas

Les acides gras oméga-3  **** protégeraient le cerveau contre la maladie de Parkinson, et plus particulièrement le DHA (acide docosahexanoique).

Cet acide gras intervient dans la fluidité des membranes cellulaires des neurones, le transport des protéines, la transmission de l'influx nerveux, l'inflammation ainsi que sur le stress oxydatif. Au sein du cerveau donc, les oméga-3 seraient intégrés à la membrane des neurones et contribueraient à la bonne communication des synapses. Une alimentation riche en « bons » acides gras, issus de poissons de mer comme la sardine, le maquereau, le hareng, le flétan ralentirait la perte de neurones producteurs de dopamine, l'un des symptômes de cette maladie dégénérative.

Attention toutefois à la surconsommation d'omégas-6, qui pourraient constituer un terrain propice pour la maladie de Parkinson. Ces acides gras, présents dans les aliments riches en huiles végétales (palme, tournesol, arachide) et en gras animaux, sont déjà soupçonnés d'induire des réponses inflammatoires dans le corps et de jouer un rôle dans bon nombre de maladies (cardiovasculaires, arthrite, Alzheimer).

Dans un régime alimentaire équilibré, le rapport entre l'abondance des oméga-6 et des oméga-3 devrait être de 4 à 1. Dans les faits, l'alimentation occidentale contient de 10 à 20 fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3.

Des boissons caféinées, pourquoi pas ?

* Pincus JH and Barry K: The influence of dietary protein upon motor fluctuations in Parkinson's disease. Arch Neurol, 44:270, 1987
** Storch A, Jost WH, et al. Randomized, double-blind, placebo-controlled trial on symptomatic effects of coenzyme Q 10 in Parkinson disease. Arch Neurol. 2007 Jul;64(7):938-44. Epub 2007 May 14.
*** Zhang SM, Hernan MA, et al. Intakes of vitamins E and C, carotenoids, vitamin supplements, and PD risk. Neurology. 2002 Oct 22;59(8):1161-9
**** Impact of intravenous immunoglobulin on the dopaminergic system and immune response in the acute MPTP mouse model of Parkinson's disease.Journal of neuroinflammation 2012;9():234
***** Guo S. et al., Protective effects of green tea polyphenols in the 6-OHDA rat model of Parkinson's disease through inhibition of ROS-NO pathway, Biol. Psychiatry, 2007 Dec 15, 62(12):1353-62.

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