Rétinopathie diabétique et alimentation

Rétinopathie diabétique et alimentation

Rétinopathie diabétique et alimentation - Les aliments à éviter ou privilégier en cas d'altération de la rétine. La rétinopathie diabétique, la priorité une prise en charge du diabète par des médicaments appropriés et une alimentation......

Direction rédactionnelle, Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Mise à jour : 2021-05-07 11:37:05

Sommaire

Par Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Les aliments à éviter ou privilégier en cas de rétinopathie diabétique

L'alimentation, une aide au traitement naturel de la rétinopathie diabétique 

La rétinopathie diabétique, la priorité une prise en charge du diabète par des médicaments appropriés et une alimentation ciblée.

Le risque d'évolution de cette pathologie tient dans le contrôle strict du diabète, ainsi que dans celle de l'hypertension artérielle, tout ceci dans un seul but: en améliorer son pronostic. En complément d'un examen régulier des yeux effectué sous la houlette d'un ophtalmologiste, la clé du traitement réside dans la prise en charge des causes de ce trouble, avec en priorité une prise en charge du diabète : des médicaments appropriés, tout comme une alimentation ciblée.

Un diabète qu'il convient de bien équilibrer

Le diabète est un trouble de l'utilisation du sucre. Qu'il soit insulinodépendant ou non, le surpoids est un facteur favorisant et le nombre de nouveaux cas est en augmentation constante. Les causes sont à chercher notamment du côté de notre alimentation par trop grasse et sucrée, par un manque d'activité physique mais aussi par le vieillissement de la population, favorisant les pathologies liées notamment au stress oxydatif, dont le diabète est un grand pourvoyeur. L'alimentation va pouvoir jouer un rôle majeur en comblant les besoins nutritionnels, en contrôlant le glucose sanguin, en atteignant un poids et des taux de lipides sanguins adéquats, en contrôlant la pression artérielle et en prévenant les complications de la maladie.

Privilégiez les sources de glucides à indice glycémique faible

Et le fructose dans tout ça?

Le fructose produit une réponse insulinique plus faible que le saccharose ou l'amidon. Vous pouvez vous faire plaisir en dégustant vos fruits préférés : orange, citron, myrtilles, cassis, fruits rouges en général, qui de plus, vous apporteront des antioxydants ( n‘oublions pas le terrain oxydatif lié à cette pathologie). Attention à ne pas dépasser 60g de fructose par jour, car une trop grande consommation de fructose est associée à une hausse des lipides sanguins, notamment des triglycérides. Mieux vaut donc supprimer les boissons, les aliments ou les produits transformés.

Des fibres alimentaires le plus souvent possible

Veillez surtout à avoir une alimentation riche en fibres alimentaires, surtout de type soluble (pectines, guar, gomme) contenues dans les fruits, les légumes verts et les légumineuses : ceci va permettre de régler en partie la glycémie. Faites la part belle aux poires, pommes, prunes, aux petits fruits en général. Pensez également au poireau, à l'asperge, aux algues, à l'avoine, à l'orge, au seigle ainsi qu' aux graines de lin, au son d'avoine et de maïs ( surtout en cas de transit perturbé ). Les légumineuses comme les lentilles de toutes les couleurs, les pois chiches, les haricots secs ou azukis, les pois cassés seront intéressantes pour leur apport en fibres solubles, en plus de leur richesse protéique.

Limitez vos apports en mauvaises graisses

Luttez contre le stress oxydatif par l'alimentation, c'est possible

Un oligo-élément anti-sucre

Le chrome est un oligo-élément incontournable pour les cellules chromatophines du pancréas, qui peut aider à réguler en partie les pulsions vers le sucré. Vous le trouverez surtout dans les moules, les huîtres, les crevettes, les noix du Brésil et dans une moins grande quantité dans la poire, la tomate, le champignon, la farine complète, la noisette et le brocoli.

Certaines vitamines B incontournables

Un mode de cuisson à privilégier

Optez pour des cuissons douces, à l'étouffée, en papillotes afin de conserver toutes les vitamines des légumes d'une part ; et d'éviter d'autre part une glycation (facteur de vieillissement accéléré) des « bons » acides gras polyinsaturés, contenus dans les poissons gras notamment. Passés 50°C, les omégas 3 rancissent et peuvent devenir oxydants et cancérigènes.

* Connor KM et al. Increased dietary intake of omega-3-polyunsaturated fatty acids reduces pathological retinal angiogenesis [archive], Nat Med, 2007 Jul;13(7):868-73
** Thornalley PJ. The potential role of thiamine (vitamin B1) in diabetic complications [archive], Curr Diabetes Rev, 2005 Aug;1(3):287-98