Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de sécheresse vaginale
L'alimentation, une aide au traitement naturel de la sécheresse vaginale
La sécheresse vaginale : une bonne hygiène de vie couplée à la consommation de certains aliments spécifiques peut permettre de réduire une sécheresse existante
Les causes de la sécheresse vaginale sont multiples et variées, aussi bien présentes de la puberté à la ménopause : aucun âge n'est épargné. En dehors de certains traitements médicamenteux et de certaines pathologies qui en sont souvent responsables (mycoses, infection vaginale), une bonne hygiène de vie, couplée à la consommation de certains aliments spécifiques peut permettre de réduire une sécheresse existante.
Une flore bien équilibrée
La flore intestinale et vaginale constitue une barrière redoutable face aux nombreux agents pathogènes qui peuvent attaquer notre organisme. En cas d'infections vaginales, de mycoses mais aussi de stress, certaines bactéries présentes habituellement dans la flore vaginale peuvent se développer au détriment des autres, occasionnant ainsi des pertes, des odeurs nauséabondes, et pouvant déboucher aussi sur une sécheresse vaginale : le bon équilibre de la flore est alors rompu. En plus du recours souvent nécessaire à des probiotiques (en compléments alimentaires), certains aliments peuvent contribuer au ré-ensemencement de cette flore : choucroute (surtout crue), olives, miso, du kéfir, certains fromages ( roquefort), tamari ou shoyu (à base de soja).
Boire en quantité suffisante
Qui dit sécheresse, dit aussi manque d'hydratation : les cellules quelque soit leur localisation ont besoin d'eau. Un litre d'eau par jour, associé à des jus de légumes, de tisanes ou de thé peuvent venir compléter les apports hydriques indispensables.
Des vitamines bienfaitrices
- La vitamine C, anti-oxydante par excellence, aide également au maintien de la santé des tissus : sans elle, pas de production de collagène possible. Sa consommation régulière peut donc permettre d'améliorer l'élasticité de la muqueuse. Coté fruit, la goyave, la mûre, la mangue, la fraise, la papaye, les agrumes (citron, orange) en sont les plus riches. Mais les légumes peuvent apporter des quantités conséquentes de cette précieuse vitamine, notamment le poivron (surtout s'il est cru), les choux en général (brocoli, Bruxelles, frisé), l'oignon, le cresson et tous les légumes verts feuillus. La vitamine C étant sensible à la chaleur, mieux vaut la consommer rapidement et éviter le plus possible les cuissons à forte température.
- La vitamine F est un nom qui regroupe trois acides gras polyinsaturés ( dont les fameux omégas 3) qui permettent de régler la perméabilité des membranes : son rôle est essentiel dans les échanges cellulaires. Elle est surtout présente dans les huiles vierges pressées à froid comme celle de tournesol, de carthame, de sésame, de lin, de noisette ou de noix.
- La vitamine E est la vitamine de la sphère génitale par excellence, particulièrement indiquée dans les troubles liés à la ménopause et donc aux problèmes de sécheresse vaginale. Surtout présente dans toutes les céréales germées et entières ainsi que dans l'huile de germe de blé, les légumes comme l'avocat, les épinards, l'asperge ainsi que les graines de soya et les oléagineux en renferment des quantités non négligeables.
- La vitamine A joue un rôle multifactoriel puisqu'elle participe à la croissance des os, à la reproduction et à la régulation du système immunitaire. Mais elle contribue également à la santé de la peau et des muqueuses, dont celles notamment du système uro-génital. Le bêta carotène, la provitamine A, contenue dans la carotte, le courge (jaune), la patate douce, la citrouille, le potimarron, le chou, l'épinard, le persil, la betterave, la pêche, le brocoli, la chicorée, l'abricot, la papaye et la spiruline peut être converti par l'organisme en vitamine A et contribuer ainsi à la santé des muqueuses.
Des phyto-œstrogènes dans l'assiette
Bon nombre de plantes renferment des phyto-oestrogènes naturelles, qui ont toutes leur place en cas de sécheresse vaginale : ces substances hormonales permettent d'activer entre autre l'hydratation vaginale. Soja (lait, tofu, tempeh, haricots, miso), sauge, houblon, lin (en graines broyées), kudzu, cimicifuga mais aussi trèfle rouge sont à privilégier, sauf en cas de cancer hormono-dépendants.
Le stress et ses conséquences
La part de stress ou un terrain anxieux peut être une cause majeure de sécheresse vaginale, de par les nombreux médiateurs chimiques qu'il peut produire. En dehors d'une meilleure hygiène alimentaire et de la prise de certains compléments alimentaires, parfois indispensables, réguler son stress peut contribuer à améliorer la lubrification naturelle du système vaginal : sophrologie, Qi gong, sport choisi et modéré ou tout simplement vingt minutes de marche dans la nature quotidiennement.