Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de règles douloureuses
L'alimentation, une aide au traitement naturel des règles douloureuses
A côté du traitement naturel des règles douloureuses, notre alimentation peut avoir une incidence importante sur le ressenti pendant le cycle menstruel, si elle est déséquilibrée : pulsions vers le sucré, ventre gonflé, humeur altérée, signes classiques du syndrome prémenstruel vécu par plus de 90% des femmes.
Les aliments à éviter en cas de règles douloureuses
- La production de prostaglandines pro-inflammatoires est augmentée pendant la période des règles. Consommer du sucre et confiseries en tout genre entraine une surproduction d'insuline, cet excès étant en partie responsable de la production de prostaglandines : évitez le plus possible le sucre sous sa forme basique mais aussi méfiez-vous des produits tout préparés, souvent pourvoyeurs de sucres cachés.
- Les protéines animales (surtout les viandes rouges) sont plus difficiles à digérer et intoxicantes que les protéines animales : faites la part belle aux légumineuses comme les lentilles, soja, pois chiche, graines germées et fruits secs, tout aussi riches en protéines.
- Un jour de jeûne* la veille des règles ou le premier jour des règles peut décongestionner les douleurs localisées au niveau du bas-ventre.
- Boire (trop) de café peut accentuer les douleurs, du fait de la production de neuromédiateurs amplifiant le phénomène de stress au niveau de l'organisme : du thé vert, des tisanes à base d'alchemille, de camomille romaine ou allemande seront plus bénéfiques, de part leurs vertus notamment antispasmodiques et décongestionnantes.
Les aliments à privilégier en cas de règles douloureuses
Des omégas mais pas n'importe lesquels
Les prostaglandines sont des hormones issues du métabolisme des acides gras omégas 3 et omégas 6, leur déséquilibre étant souvent à l'origine des règles douloureuses : certaines stimulent les contractions utérines, d'autres contrôlent les douleurs menstruelles. En cas de règles douloureuses, il convient donc de bien équilibrer les apports d'omégas 3/6 en respectant un ratio de 1/5. Or, notre alimentation est souvent 15 à 20 fois plus importante en omégas 6.
Mettez le plus possible au menu des petits poissons gras (EPA/DHA) comme le maquereau, le hareng, la sardine, l'anchois. Côté huile végétale, optez plutôt pour des huiles de lin, de colza, de cameline, riches en omégas 3*, ainsi que des graines de lin (sauf en cas de pathologies digestives), du pourpier et de la mâche.
Du magnésium dans votre assiette
Le magnésium a une action relaxante sur la musculature de l'utérus et la nature étant bien faite, bon nombre d'aliments en sont pourvoyeurs, alors autant ne pas s'en priver : les produits à base de céréales intégrales ou de farine complète apportent de 3 à 5 fois plus de magnésium que les produits raffinés (pain blanc, riz blanc poli ...), les oléagineux, les algues ( Nori), les légumes secs, les fruits de mer, l'épinard cru, le cassis frais, la banane, les oeufs et le pourpier pour ne citer que les principaux.
Du calcium, bon pour le système nerveux mais pas seulement
Le calcium, en dehors de son rôle capital dans la structure de l'os, intervient dans la coagulation sanguine ainsi que dans l'équilibre du système nerveux sympathique, plus que sollicité pendant la période des règles. Certaines céréales (blé, avoine), des oléagineux ( amande, noix, noisette),le pollen et bon nombre de légumes (carotte, chou, carvi, épinard, pomme de terre, oignon, navet) peuvent apporter les quantités de calcium optimales et bien assimilées par l'organisme, en dehors des produits laitiers et des fromages.
Réguler l'équilibre hormonal par l'alimentation, c'est possible
Certaines protéines végétales comme le soja, les lentilles ainsi que les graines de lin, de sésame, de pavot et tournesol contiennent des phyto-œstrogènes qui permettent de faire naturellement remonter le taux d'œstrogènes.
Après le repas, rien ne vous empêche d'apposer des cataplasmes de sel marin chauffé, tout comme le faisait nos grands-mères : posés sur le sacrum, enveloppés dans une gaze, ils soulageront de façon temporaire de certaines douleurs lancinantes.
* Barnard ND, Scialli AR, et al. Diet and sex-hormone binding globulin, dysmenorrhea, and premenstrual symptoms. Obstet Gynecol. 2000 Feb;95(2):245-50.
**Simopoulos AP. Omega-3 fatty acids in inflammation and autoimmune diseases. J Am Coll Nutr. 2002 Dec;21(6):495-505. Review.