Traitement naturel Intoxication aux métaux lourds - Remèdes naturels pour soigner naturellement les intoxications aux métaux toxiques. Un certain nombre de pathologies sont connues pour leur lien aux métaux lourds et l'intoxication métallique...
Direction scientifique, Dr J. Burgos
Medecin - Acupuncture
Mise à jour : 2022-03-21 10:56:01
Dans la convention de Genève, le protocole relatif aux métaux lourds désigne par le terme "métaux lourds" les métaux qui ont une masse volumique supérieure à 4,5 g/cm3.
L'expression "métaux toxiques" convient mieux que celle utilisée habituellement de "métaux lourds". Elle englobe l'ensemble des métaux et métalloïdes présentant un caractère toxique pour la santé et l'environnement : plomb (Pb), mercure (Hg), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), zinc (Zn), manganèse (Mn), ...
Les métaux lourds les plus souvent considérés comme poisons pour l'homme sont le plomb, le mercure, l'arsenic et le cadmium. D'autres comme le cuivre, le zinc, le chrome pourtant nécessaires à l'organisme en petites quantités, peuvent devenir toxiques à doses plus importantes.
Sources de métaux lourds dans l'environnement
Emission aérienne par combustion des végétaux, du pétrole, extraction de minerais, processus industriels, incinérateurs - Elimination des déchets miniers et industriels - industrie agro-alimentaire (utilisation à long terme de certains composés chimiques pour la protection des plantes a mené à l'augmentation des quantités de cuivre, de mercure, de cadmium et de plomb dans les sols, contaminant alors les aliments).
Ils se retrouvent généralement au niveau des particules (sauf le mercure qui est principalement gazeux).
L'eau et l'air peuvent être considérés comme des sources renouvelables, mais dans les sols l'effet des activités humaines est plus persistant et souvent irréversible.
Le devenir des métaux lourds
IL dépend de nombreux facteurs parmi lesquels la nature du sol et son acidité
Dans les sols acides et pauvres en humus, de composition mécanique faible, les métaux lourds ne s'accumulent pas. Ils sont transférés vers les nappes phréatiques et les fleuves et / ou absorbés par les plantes et présentent alors un risque pour la santé.
Les sols basiques riches en humus piègent les métaux lourds, il n'y a donc pas de risque immédiat pour la santé. Mais le sol est contaminé durablement et la concentration en métaux lourds augmente avec les années. Ces derniers sont susceptibles d'être relargués quand l'environnement est modifié (acidification du sol sous l'effet des changements de température, d'humidité, etc.) et constituer ainsi une véritable bombe à retardement
Une fois relargué dans l'environnement, ces métaux peuvent persister des années, augmentant la probabilité d'intoxication humaine.
On les retrouve principalement dans les eaux usées industrielles et municipales (Cd, Cu, Pb, Zn), les précipitations atmosphériques, et les eaux provenant de l'activité agricole (Hg, Cu, Pb). Les aliments, légumes, céréales, fruits, poissons peuvent être contaminés par accumulation du toxique à partir du sol ou de l'eau.
Certains lichens ou mousses sont couramment utilisés pour surveiller les métaux dans l'environnement et servent de "bio-indicateurs".
Les métaux lourds peuvent aussi pénétrer notre environnement à travers des processus naturels. Par exemple des dépôts géologiques d'arsenic contaminant les nappes phréatiques et se retrouvant à des doses subtoxiques dans notre eau de boisson.
Les métaux présents dans l'eau et l'environnement terrestre sont des éléments nécessaires au fonctionnement normal des plantes et des animaux. Ils jouent un rôle important dans la transformation de la matière, principalement dans les mécanismes enzymatiques. Une faible concentration de ces éléments dans l'environnement (OLIGOELEMENTS) a généralement un effet positif et stimule l'activité des organismes vivants.
Modes d'exposition aux métaux toxiques
LES HOMMES SONT EXPOSES par inhalation des polluants aériens, la consommation d'eau contaminée, l'exposition à des sols contaminés de déchets industriels. Ils s'accumulent dans les organismes vivants et perturbent les équilibres et mécanismes biologiques, provoquant des effets toxiques à court et/ou à long terme. Ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires,...
Les effets engendrés par ces polluants sont variés et dépendent également de l'état chimique sous lequel on les rencontre (métal, oxyde, sel, organométallique).
La dose ne fait pas le poison
La Directive Cadre n°96/62/CE du 27 septembre 1996 relative à l'évaluation et la gestion de la qualité de l'air ambiant recommande de surveiller de nombreux indicateurs de la pollution atmosphérique en plus du plomb. Ces autres métaux sont : arsenic, cadmium, nickel et mercure.
La Directive Européenne n°99/30/CE du 22 avril 1999 fixe une valeur limite pour le plomb à 0.5 μg/m3 en moyenne sur 1 an. Teneur Pb max. tolérée est de 50 μg/l dans l'eau destinée à la consommation. L'OMS préconise 10 μg/l.
Et pourtant, en France, 200 000 enfants exposés au risque du saturnisme lié à l'habitat vétuste, dont 60 000 environ seraient intoxiqués (Ministère de la Santé).
Parmi 13 400 enfants intoxiqués, 32% avaient un taux de plomb supérieur à 100 μg par litre de sang et 5% plus de 250 μg (d'après l'AFP Sciences n° 1111, du 4 décembre 1997).
Une directive fille fixant des valeurs limites pour d'autres métaux toxiques (arsenic, cadmium, mercure et nickel) est en cours d'élaboration.
La toxicité des métaux lourds a conduit les pouvoirs publics à réglementer les émissions en fixant des teneurs limites.
Cette réglementation n'est cependant d'aucun secours pour déterminer sans ambiguïté une liste de métaux à surveiller car la liste varie selon les milieux considérés : émissions atmosphériques, rejets dans l'eau, règles sur l'épandage des boues ou la mise en décharge, etc.
Le quart de la contamination par les métaux lourds est dû aux ordures ménagères (piles au cadmium, batteries au plomb, cuivre et zinc des pesticides, etc.).
Les cas d'intoxication chronique aux métaux lourds
La notion de normes et de dose en dessous de laquelle la substance est considérée comme inoffensive (concept NOEL) et son extrapolation à l'homme, imposées comme données scientifiques est très souvent, en médecine humaine environnementale, inadéquate et même erronée.
Les effets sur le système psychoneuroendocrinien et immunitaire, voire cancérigènes, à moyen et long terme, sont souvent méconnus, voire rejetés.
Il est de plus évident, qu'in vivo, sur un organisme considéré dans son entièreté, un polluant n'agit jamais seul et qu'il est essentiel d'envisager d'éventuelles synergies entre divers polluants (Ex. Hg et champs électromagnétiques)
Il faudra aussi tenir compte des possibilités de détoxication de l'organisme et des phénomènes de sensibilité génétique individuelle.
Thérapeutique de détoxication des métaux lourds
En médecine environnementale, une connaissance plus approfondie des problèmes de santé liés aux métaux lourds conduira automatiquement à des conduites préventives et à des moyens thérapeutiques plus efficaces et adaptés.
D'abord supprimer la source ; ensuite, éliminer. Des remèdes naturels permettent l'élimination des métaux lourds ou toxiques sans effets néfastent sur l'organisme ; ils permettent de se soigner naturellement d'une intoxication aux métaux lourds.
Traitement naturel de l'intoxication par les métaux lourds
La stratégie choisie pour soigner naturellement une intoxication aux métaux lourds retenue, une synergie de substances naturelles pour une élimination des métaux toxiques en vue d'une action sur tous les métaux et sans provoquer de déminéralisation
Substances naturelles utiles au développement de remèdes naturels pour soigner naturellement l'intoxication aux métaux lourds
• R-Acide α lipoïque :
C'est un acide octanoïque, donc un acide gras, dont les atomes d'hydrogène des carbones 6 et 8 sont remplacés par un pont disulfure (-S - S-). Il fait partie des vitamines du groupe B.
Son rôle est primordial dans le métabolisme énergétique. En effet, il est le cofacteur du pyruvate déshydrogénase et se retrouve sous la forme réduite avec deux -SH après avoir effectué son rôle catalytique au niveau du cycle de Krebs.
L'acide lipoïque est un antioxydant très puissant mais il est aussi un capteur de métaux lourds de par ses deux groupes thiols.
• GSH A :
Le glutathion est un tripeptide - le γ glutamyl-cysteinyl-glycine - cofacteur de la destruction des radicaux libres de l'oxygène (RLO).
Lors d'une intoxication par des métaux lourds son activité est bloquée.
De plus, les métaux lourds inhibent le métabolisme de la mitochondrie dont le rôle est de réduire l'oxygène en eau.
Cette inhibition du métabolisme mitochondrial conduit à la formation de RLO. Un apport de glutathion réduit (GSH) permet de maintenir un taux normal de RLO.
Notons aussi que le GSH intervient dans la synthèse de la prostaglandine H2 régulant ainsi les inflammations.
• Sélénométhionine et Vit.E
Lors de l'accumulation de peroxyde d'hydrogène, le sélénium, cofacteur des glutathion peroxydases membranaires et cytoplasmiques, est l'élément indispensable à la formation d'une réserve de glutathion sous la forme d'un disulfure de glutathion (GSSG). La cellule pourra être réapprovisionnée en GSH par l'action de la glutathion réductase.
Le Se permet ainsi d'éviter la formation d'un complexe « GSH-Métal lourd » tel que le complexe GS-Hg-SG qui bloque l'activité vitale du GSH. Le choix du Se lié à la méthionine est motivé par le fait que la méthionine est un acide aminé essentiel précurseur de la cystéine, autre acide aminé indispensable à l'intégrité structurale de nos protéines.
La cystéine en présence de métaux lourds est rendue indisponible puisque cet acide aminé contenant une fonction thiol (-SH) possède une grande affinité pour les métaux.
La présence de vitamine E, vitamine liposoluble, permet d'inhiber l'oxydation des acides gras membranaires.
• SOD
Cette enzyme se retrouve au niveau de la mitochondrie et au niveau cytoplasmique.
Son rôle est de détruire les anions superoxydes. Les cofacteurs de la SOD sont les oligoéléments Mn-Zn et Cu.
Les métaux lourds tels que le Cd et le Hg déplacent ces oligoéléments et inhibent l'activité des superoxydes dismutases.
• OPC (extrait de pépins de raisins)
Il s'agit d'un extrait riche en polyphénols et en proanthocyanidines.
L'extrait de pépin de raisin (OPC) possède plusieurs fonctions intéressantes du point de vue biologique : ses composants sont antiradicalaires et possèdent une demi-vie d'action beaucoup plus longue que les vitamines C et E et de plus, ils sont anti-inflammatoires
D'autre part, ses principes actifs, hydrosolubles, passent la barrière céphalo-méningée protégeant ainsi le système nerveux central des effets des métaux lourds impliqués dans l'étiologie de certaines pathologies neurodégénératives.
L'adjonction de l'extrait de pépins de raisin permet également de régénérer le groupe ascorbyl (vit C) B et de protéger le GSH du stress oxydant.
• Vitamine B2
La riboflavine, sous la forme de FAD, est le cofacteur vitaminique de la cytochrome-C-oxydase.
Cette enzyme située dans la mitochondrie en fin de chaîne respiratoire permet l'épuration des radicaux libres qui n'auraient pas été détruits en amont.
• Le Mycelium shitake :
Permet le passage de la paroi cellulaire, assure une action nutritive et revitalisante, casse les ponts métalliques existants au niveau des enzymes et des protéines (ce qui va permettre aux autres substances de la première composition de faire leur travail), des travaux japonais révèlent une importante activité immuno-stimulante.
• La Chlorella
Cultivée en bassins intérieurs fermés et stériles en Corée du Sud dont est originaire le chercheur Jung Hyun Kwak à l’origine d’études4 menées avec son équipe de chercheurs de l’université de Séoul (Corée du sud) sur les bienfaits de la chlorelle sur l’activité immunitaire humaine.
Algue unicellulaire 100 % pure qui permet un apport important de chlorophylle, de protéines et de vitamines (b12 et K) ; elle possède des propriétés de détoxication, antioxydantes et de drainage qui favorisent l'élimination des métaux lourds.
Ne seront pas retenues dans la stratégie
- DMSA, DMPS, EDTA - en effet ...
Quand elles ne sont pas interdites (DMSA), ces substances sont des médicaments ou tests qui doivent être utilisés avec des précautions, sur prescription médicale spécialisée et en milieux hospitalier en raison d'effets secondaires possibles importants :
- hépatotoxicité, déplétion moëlle osseuse, déséquilibre oligoélémentaire
- nausées, diarrhée, anorexie, flatulences, fatigue
- Neutropénies
- thrombocytopénies graves
- syndrome de Stevens-Johnson
- syndrome de Lyell
- nécrolyse épidermique toxique aigue
- Coriandre, ail des ours - en effet ...
Ce "protocole" de par son action trop restreinte, ne peut qu'être qu'un complément et en aucun cas une solution complète.
Post scriptum : L'électrosensibilité et métaux lourds -
Les rayonnements utilisés pour la téléphonie mobile sont des rayonnements en très hautes fréquences ou encore des rayonnements dans la gamme des micro-ondes.
La particularité technique des ondes de GSM c'est que les informations sont envoyées par train d'impulsions. L'onde de très haute fréquence est modulée par impulsion. C'est le type de modulation de l'onde de très haute fréquence qui génère des composants en basses fréquences (217Hz et le 8.3Hz)
Il y a donc présence simultanée de la très haute fréquence qui est l'onde porteuse, et de la basse fréquence qui résulte du type de modulation pour transmettre le signal d'information c-à-d les communications téléphoniques.
Selon les observations scientifiques , les ondes pulsées ont une influence plus rapide et plus néfaste sur les systèmes biologiques du corps humain.
La Résolution de Salzburg sur les ondes pulsées définit une limite de protection plus basse
Une norme européenne existe ! le D.A.S, ou Débit d’Absorption Spécifique.
Lorsque un corps humain, ou tout autre objet matériel, est soumis à une onde électromagnétique, il réfléchit une partie de la densité de puissance et en absorbe une autre. Celle-ci est le taux d’absorption spécifique qui est mesuré en W/kg. Il est admis que pour un corps humain, une densité de puissance incidente de 1 milliwatt par centimètre carré correspond en moyenne à un DAS de 0.4 W/kg. La norme imposée par l’Union Européenne est de 0.08 W/kg en moyenne et de 2W/kg localement, ce qui garde une généreuse marge de sécurité par rapport aux effets observés. Pour informer les consommateurs, la Commission Stewart, en mai 2000, a recommandé d’indiquer le DAS sur l’emballage de chaque téléphone.
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Préambule : Le choix des produits décrits ou des substances qui les composent est le fait de notre expérience et celle de nos confrères auteurs de leurs publications quant à leurs propriétés reconnues en phytothérapie en vue d'une aide réelle à la résolution de cette pathologie ; ces conseils sont délivrés à titre d'exemple, de façon non exhaustive et ne doivent pas priver l'internaute de procéder aux recherches qui lui semblent nécessaires. Par ailleurs, nos conseils ne remplacent ni ne doivent vous priver de consulter votre professionnel.le de santé pour toute information complémentaire utile conformément aux conditions générales d'utilisation de notre site .
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