Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas d'Alzheimer
L'alimentation constitue une aide au traitement naturel de la maladie d'Alzheimer
Maladie classée dans le registre des démences séniles, la maladie d'Alzheimer touche désormais des tranches de population de plus en plus jeune, avec une augmentation de sa fréquence , les causes de cette maladie étant loin d'avoir été complètement élucidées.
Caractérisée par une perte progressive des facultés mentales qui concernent à la fois la mémoire, l'intelligence et la concentration de la personne qui en est atteinte, cette maladie provoque la destruction des cellules nerveuses.
La maladie d'Alzheimer est loin d'avoir révélé tous ses secrets, l'origine multifactorielle, les multiples tableaux cliniques, les mécanismes de développement de la maladie font qu'il n'existe probablement pas une seule voie d'approche de la maladie.
La médecine naturelle apporte de nombreuses substances qui combinées peuvent induire une amélioration de la situation sans actuellement pouvoir proposer une guérison. En dehors des traitements naturels ou médicamenteux de la maladie d'Alzheimer, la nutrition a une grande place à jouer, en parallèle de ces thérapies notamment naturelles.
Des aliments à évincer en cas d'Alzheimer
- Les métaux lourds, comme le plomb, le mercure ainsi que l'aluminium sont fortement suspectés dans ce processus de destruction des cellules nerveuses. Ces éléments sont présents dans bon nombre d'aliments consommés régulièrement comme les poissons des fonds marins, les poissons plats, certains coquillages, en plus des tonnes d'hydrocarbures toxiques qu'ils renferment, tout aussi délétères pour nos cellules.
- Les pesticides, insecticides utilisés dans l'agriculture et contaminant ainsi les légumes, les céréales et les viandes non biologiques auraient également une incidence non négligeable sur l'avènement de cette maladie.
- Enfin, l'aluminium joue un rôle dans la destruction des cellules nerveuses, un élément souvent présent dans les casseroles utilisées pour préparer les repas : un changement d'ustensile, de batterie de cuisine peut contribuer à diminuer les apports de cet élément toxique.
Les aliments à privilégier en cas d'Alzheimer
Une alimentation bénéfique et réparatrice est le modèle méditerranéen*
pourrait contribuer à améliorer voir à prévenir l'apparition de cette maladie.
En effet, ce type de régime associe consommation quotidienne élevée de fruits et légumes, d'huile d'olive, de petits poissons gras, au profit de moins de viandes et de produits industriels, limitant ainsi les acides gras saturés, couplé à une consommation élevée de fruits et légumes, afin de diminuer les apports en protéines animales.
A cela s'ajoute des apports plus importants en acides gras oméga trois, tant bienfaiteurs pour les cellules nerveuses.
Des aliments antitoxiques
- Puisque l'intoxication demeure suspectée dans cette maladie, l'alimentation de par les antioxydants qu'elle peut apporter, va aider à éliminer les radicaux libres et permettre ainsi un meilleur fonctionnement de la cellule nerveuse.
- Le sélénium reste de loin un oligoélément à effet protecteur. Son action anti-oxydante est due au fait qu'il intervient directement (en tant que précurseur) dans la formation et le bon fonctionnement d'enzymes anti-oxydantes telle que la glutathion-péroxydase, une enzyme qui aide à lutter contre les radicaux libres : moins de dommages au niveau cellulaire avec un ralentissement des phénomènes de vieillissement.
- Il agit de concert avec la vitamine E, un autre antioxydant, en favorisant sa rétention au niveau du plasma, les besoins en sélénium étant limités en contrepartie par cette même vitamine ( au niveau métabolique). Son action va de pair également avec la vitamine C ainsi que les béta-carotènes : il travaille toujours mieux en synergie. Bien que présent de manière générale dans les aliments riches en protéines comme la viande et les poissons, les œufs, les champignons, les tomates, le chou, le brocoli, l'oignon, l'ail en sont richement pourvus tout comme les céréales, complètes de préférence ainsi que les noix du Brésil, championnes toutes catégories en matière de sélénium : 2 noix du Brésil par jour fournissent l'apport quotidien recommandé.
- Les polyphénols contenus dans le raisin, les OCP (oligo-proanthocyanidines) et les flavonoïdes représentent tous des antioxydants, protecteurs de la microcirculation : les légumes, les fruits colorés en sont tous richement pourvus ainsi que le célèbre thé vert et son épigallocatéchine.
Favoriser certains métabolismes via l'alimentation
- Certaines vitamines plus que d'autres peuvent améliorer les performances dites intellectuelles. Il s'agit surtout de la vitamine B1, connue entre autre pour favoriser l'absorption de l'oxygène par les cellules du cerveau et améliorer ainsi la concentration et la vivacité intellectuelle. Cette vitamine se retrouve principalement dans les végétaux comme les céréales complètes, les légumes, les fruits et les graines. Certaines viandes blanches, le poisson, les œufs et le lait en contiennent également des teneurs non négligeables. Cette vitamine se diffuse facilement dans l'eau du fait de sa propriété hydrosoluble et est dénaturée d'autre part dès une cuisson à 100°C : mieux vaut donc privilégier de modes de cuisson douces, avec peu d'eau pour les aliments en contenant.
- Une carence en vitamine B6 peut entraîner des troubles neuropsychiques tels qu'irritabilité et diminution de la concentration. Pensez à privilégier les aliments riches en pyridoxine comme les volailles, les foies (boeuf, agneau, veau), les bananes, les différentes formes de choux, les tomates, les épinards, les pommes de terre.
- La lécithine de soja, un phospholipide riche en acides gras polyinsaturés, est transformée dans l'organisme en acétylcholine, stimulant ainsi la fonction cérébrale : une plante herbacée, qui une fois ses graines pressées, donne naissance à un liquide épais et doré, mélange d'huile et de lécithine, séparées par décantation.
- Enfin, les apports d'omégas 3 ont démontré qu'ils augmentaient sur le long terme, la production de neurotransmetteurs, de l'énergie et de la bonne humeur dans le cerveau émotionnel. Huile de sardine, de maquereau, d'anchois, de saumon sauvage mais aussi les algues océaniques ou non océaniques (la spiruline, la chlorella, la Klamath en contiennent des teneurs importantes. Dans le domaine végétal, les graines de chia, les huiles de lin, de cameline, de périlla, de noix tout comme les légumes verts à feuilles (mâche, chou, laitue...) et le pourpier renferment des ALA, une autre forme d'omégas 3 tout aussi importants.
*Solfrizzi V et al, Diet and Alzheimer's disease risk factors or prevention : the current evidence, Expert Rev Neurother, 2011 ; 11 (5) : 677-708