Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de troubles de la vie sexuelle de la femme
L'alimentation, une aide au traitement naturel des troubles de la sexualité de la femme
De tout temps, les diététiques occidentales ou orientales ont toujours fait le recensement des aliments aphrodisiaques qui excitent l'appétit et donnent de l'ardeur au désir sexuel : vitamines, micro nutriments mais aussi certaines plantes peuvent augmenter l'énergie sexuelle et contribuer ainsi à la régénérer.
Un système hormonal bien équilibré
- Bien sûr les hormones ovariennes féminines, et en particulier les oestrogènes, ont un rôle fondamental sur la libido et la qualité de la vie sexuelle. Elles agissent directement sur le cerveau à travers leur action sur certains neurotransmetteurs, substances qui transmettent des "informations" d'une cellule nerveuse à une autre. Contribuant à la qualité de vie globale de la femme (diminution des bouffées de chaleur, des douleurs articulaires, augmentation du tonus général), elles agissent directement sur les organes sexuels, en améliorant entre autre la lubrification vaginale et la préservation du flux sanguin des organes génitaux.
- L'apport de phytœstrogènes (en dehors de toutes pathologies cancéreuses ou d'endométriose) accroît les sécrétions vaginales, surtout s'il est couplé à des apports en omégas 3. A ce jour, plus de 600 végétaux à activité oestrogénique ont été répertoriés et classés en trois familles : les lignanes, les isoflavones et les coumestanes.
- Tofu, fèves de soya cuites, tempeh, edamane (fèves soya vertes), yogourt de soya mais aussi graines de lin et germes de trèfle contiennent différents types de phyto-oestrogènes. La génistéine et la daidzéine, deux isoflavones extraits de la graine, sont principalement présentes dans le soya et le trèfle rouge, mais dans des proportions différentes, le soya renfermant également de la glycitéine.
- Le zinc va aider en tant que régulateur hypophysaire ainsi qu'au niveau des glandes génitales : irritabilité, nervosité et fatigue peuvent diminuer à condition d'en consommer régulièrement. Les légumes secs, les céréales complètes, la levure de bière ainsi que certains crustacés regorgent de zinc.
Des omégas triés sur le volet
- Les omégas 3, dont l' EPA et le DHA, peuvent réduire les symptômes dépressifs légers, les phénomènes d'irritabilité, le stress et l'anxiété, des facteurs aux influences souvent négatives sur la libido : ils sont avant tout les garants de la fluidité de toutes nos membranes. Ces omégas 3 sont des acides gras dits essentiels qu'il est nécessaire d'apporter par l'alimentation, notre corps étant incapable de les fabriquer. On les trouve dans certains poissons comme le hareng, le maquereau, la sardine, le flétan mais aussi dans les végétaux comme la mâche ou le pourpier. Certaines huiles végétales de 1ère pression en sont également de bonnes sources : huile de noix, de colza, de lin, de cameline et de soja .
- Le GLA ( gamma-linoléic acid), un autre type d'acides gras polyinsaturés, de la famille des omégas 6, peut améliorer l'état de la peau et donc contribuer à diminuer en partie les sécheresses des muqueuses. En plus d'une hydratation suffisante au quotidien, ayez le réflexe huile végétale d'onagre ou de bourrache.
- La DHEA (déhydroépiandrostérone) est une hormone pouvant stimuler* la libido chez la femme. Naturellement produite par l'organisme, avec un maximum de production entre18 et 45 ans, elle diminue ensuite progressivement. Elle est fabriquée à partir du cholestérol par les glandes surrénales, le corps l'utilisant pour produire la testostérone et l'œstrogène. La consommation d'acides gras polyinsaturés permet d'élaborer le bon cholestérol, aidés par les végétaux et leurs puissants antioxydants qui facilitent le métabolisme des lipides.
Où en est votre taux de dopamine ?
La dopamine est un neurotransmetteur dont ses réseaux sont étroitement associés aux comportements d'exploration, à la vigilance et à la recherche du plaisir : elle est synthétisée par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé, présent dans certaines protéines. Les produits laitiers (fromage, lait), les amandes, l'avocat , la banane , les graines de courge et de sésame en renferment des quantités intéressantes.
L'histidine, un acide aminé particulier
L'histidine est un acide aminé faisant partie de la composition des protéines. Nécessaire au bon fonctionnement du système cardiaque, elle participe activement dans la fabrication d'histamine, renforce les défenses immunitaires tout stimule aussi l'augmentation de la libido, indispensable pour le mécanisme de l'orgasme (chez la femme et chez l'homme). L'organisme en produit mais en faible quantité, l'alimentation pouvant permettre de compenser certain manque : les fromages, les volailles, la viande de porc, le germe de blé, l'avoine et le riz en contiennent des quantités non-négligeables.
Des vitamines dans l'assiette
- La vitamine E semble être la vitamine la plus reliée au fonctionnement sexuel de l'organisme, selon les spécialistes, en plus d'être essentielle dans la lutte contre le vieillissement : elle est notamment capable d'accroître la fécondité et de prévenir dans le même temps la stérilité ( féminine ou masculine). L'huile de germe de blé détient les records en teneur, suivie de près par les amandes(non blanchies), les graines de tournesol, les noisettes, l'huile de tournesol et de carthame, les pignons de pin et la purée de tomate.
- Les vitamines du groupe B et notamment la vitamine B3 agit sur la vasodilatation des vaisseaux et participe à la libération d'énergie. Cette vitamine hydrosoluble est très peu stockée dans le corps, ce qui suppose d'en apporter par l'alimentation de façon quotidienne par la consommation de viandes, de poissons et de laitages.
Des épices au secours du manque de tonus sexuel
Certains épices comme le gingembre, au goût piquant et frais sont susceptibles de stimuler l'activité en tant que tonique sexuel. Il en va de même pour certaines plantes comme l'achillée, l'alchemille, la sauge sclarée ou le cimifuga, faciles à consommer sous forme de tisane, qui peuvent à réguler certains troubles de la sexualité liés plus spécifiquement à la période de pré- ou de ménopause.
Une alimentation et un mode de vie sain, incluant la pratique d'une activité physique quotidienne, sont les garants d'une bonne santé, synonyme de bien-être corporel et psychique : deux éléments indissociables pour garantir une vie sexuelle épanouie.
* . Beaulieu E.E. et coll., PNAS, 2000, apr. 11 ; 97, 8 : 4279-4284