Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les jambes sans repos
Le syndrome des jambes sans repos, également connu sous le nom de maladie de Willis Ekbom, toucherait à ce jour 1 personne sur 10, plus les femmes que les hommes, selon les dernières études épidémiologiques.
Fourmillements, picotements, décharges électriques, sensations de brûlure, tels sont les symptômes les plus fréquemment ressentis au niveau des membres inférieurs, et principalement le soir et la nuit, d'où des problèmes potentiels d'insomnie chronique engendrés : ce syndrome conduit à devenir parfois un véritable promeneur nocturne, dans un but de calmer ces jambes qui s'agitent toutes seules. Bien qu'identifié comme étant liée à un trouble neurologique, toutes les causes de ce syndrome n'ont pu être encore toutes élucidées.
Le syndrome des jambes sans repos : l'approche allopathique
- Si les causes de cette maladie restent encore floues, les scientifiques ont su trouvé une explication sur le plan physiologique : le manque de dopamine au niveau du cerveau et de la moelle épinière serait à l'origine de ce trouble qualifié de neurologique. Certains médicaments, destinés initialement au traitement de la maladie de Parkinson, sont parfois efficaces, bien qu'avec des effets inconstants, souvent associés à une mauvaise tolérance chez le patient.
- Les anticonvulsivants, sédatifs et anxiolytiques, en cas de mauvais sommeil ou encore les analgésiques en cas de fortes douleurs représentent l'autre batterie de médicaments allopathiques.
Les différentes formes de jambes sans repos :
- Une première forme dite primaire aurait une origine génétique, ces anomalies étant retrouvées dans 70% des cas, avec une évolution progressive, débutant en général à l'âge adulte et s'aggravant au fil des ans pour atteindre un pic aux alentours de la cinquantaine.
- Certains états pathologiques ou physiologiques semblent également en augmenter le risque, notamment pour les personnes diabétiques, souffrant de maladies neurologiques, insuffisants rénaux mais voir aussi les femmes enceintes.
- L'excès d'acide urique ainsi qu'une mauvaise circulation pourraient expliquer ce syndrome des jambes sans repos dans certains cas.
- La forme secondaire peut être associée parfois à la fois à une carence en vitamines B9 et B12 ainsi qu'en magnésium et en fer. Certains tests prescrits par le médecin évaluant le taux de ferritine, d'hémoglobine, d'acide folique, de vitamine B12, de glucose, de créatinine et de thyroïde permettent parfois d'en élucider les causes : une complémentation bien posée constitue alors une réponse pour en diminuer les symptômes.
Des outils et conseils, en dehors de l'allopathie :
- Un massage régulier des jambes avant de se coucher, ce, de bas en haut peut contribuer à diminuer certaines impatiences : une synergie d'huiles essentielles incluant de la lavande officinale ( 1 goutte), de la marjolaine à coquilles( 2 gouttes) ainsi que du cyprès ( 3 gouttes), le tout dans une base de macérat d'arnica.
- Pour combler certaines carences, l'alimentation reste bien entendu la clé de voûte, avec une consommation de fruits frais, si possible d'origine biologique, des légumes verts avec une préférence pour les crucifères, riches en éléments antioxydants et aux vertus détoxifiantes de par la présence de leurs acides aminés soufrés.
- La prévention demeure une clé facile à utiliser et à mettre en place notamment par la modification de certaines habitudes de vie, ayant, potentiellement, une incidence sur les symptômes : une alimentation saine et diversifiée, une moindre consommation d'excitants comme la caféine, l'alcool ou le tabac, connus pour augmenter les symptômes du fait de leur action chélatrice sur les ions magnésium, couplés à des incidences sur certains neuro-médiateurs chimiques.
- La prise en compte du stress en tant que facteur supplémentaire et sa prise en charge constituent un autre élément de réponse, couplée à une activité physique régulière : marcher, s'étirer effectuer des mouvements de jambes ou éventuellement les masser permettent d'apporter un mieux-être chez certaines personnes.
En cas de syndrome de jambes sans repos, il convient avant tout de faire poser un diagnostic par son médecin, des formes graves existants, et qui, selon le résultat ,pourra orienter le patient vers un neurologue si besoin.