Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de myofaciite à macrophage
L'alimentation, une aide au traitement naturel de la Myofaciite à macrophages
Cette maladie liée à l'aluminium vaccinal touche le plus souvent l'adulte mais les adolescents tout comme les enfants à bas-âge n'en sont pas épargnés : 15 nouveaux cas mensuels de Myofaciite à macrophages sont diagnostiqués rien qu'en France, avec une prédisposition génétique à hauteur de 5%.
Souvent synonyme de douleurs articulaires, neuromusculaires et fatigue chronique, la maladie s'accompagne d'une maladie auto-immune, le plus souvent une sclérose en plaques, dans un tiers des cas. Le processus en est très simple : les cellules du système immunitaire pourraient capturer les molécules d'aluminium et les transporter jusqu'au cerveau, les symptômes apparaissant en moyenne 11 mois après l'injection vaccinale.
En dehors des protocoles classiques associant corticoïdes et/ou antidépresseurs, un traitement naturel de la Myofaciite à macrophages axé sur la détoxication de l'aluminium et une alimentation ciblée peuvent aider à détoxifier l'organisme et à apporter un regain d'énergie.
Des aliments chélateurs dans l'assiette
- L'hydroxyde d'aluminium va pénétrer dans les tissus : en se combinant à la ferritine du sang, il peut gagner toute la circulation générale voir même atteindre le cerveau. Certains champignons comme le shiitaké (Lentinula edodes) présentent des propriétés anti-inflammatoires mais aussi chélatrices : l'aluminium peut ainsi se retrouver piégé.
- Cette maladie étant liée à une intoxication par les métaux représentée par l'aluminium, consommer des polyphénols et plus précisément des proanthocyanidines semble être une piste prometteuse : leur action est antioxydante et protectrice vis-à-vis des mitochondries contre l'intoxication par les métaux. La cannelle, le cacao, la noisette , la cranberry, les fruits rouges (cassis, fraise, mûre, groseille), le raisin ainsi que la pomme en sont richement pourvus.
- La quercétine, un autre type de polyphénols, présente des propriétés antioxydantes, mais aussi anti-inflammatoires et antihistaminiques. Les câpres et la livèche sont les plus grandes sources de quercétine. Viennent ensuite l'oignon (surtout la pelure),la pomme (avec la peau),l'ail , le brocoli, le raisin, le vin rouge, les petits fruits (bleuet, canneberge, groseille, etc.), les cerises, les agrumes et le thé.
Certaines boissons à privilégier
- Les tanins contenus dans le thé vert ou noir, sont facilement reconnaissables au goût par leur côté astringent et âpre. Ces composés bien connus pour diminuer l'assimilation du fer sont également capables de chélater les protéines et les métaux lourds, à condition toutefois de laisser infuser le thé plusieurs minutes, au minimum 7. De plus, les premières feuilles d'un rameau de théier sont plus riches en polyphénols que les branches brasses : mieux vaut donc privilégier des thés en vrac de qualité supérieure comme le Gyokuro, Sencha, Bencha, le Bai Mu Dan( thé blanc),Darjeeling.
- Le resvératrol, un autre type de polyphénol, présente également des propriétés antioxydantes, avec une capacité à traiter de nombreux maladies chroniques dont les maladies neuro-dégénératives : il renforce le système immunitaire et apporte de l'énergie au corps. Cette molécule peut être extraite de la peau des raisins rouges mais aussi de la myrtille, de la canneberge et de la grenade : tout un choix de boissons possibles en dehors du fameux verre de vin rouge, associé au « french paradoxe ».
Des vitamines plus que d'autres
- La vitamine E, également appelée alpha-tocophérol, est reconnue depuis longtemps pour sa protection des cellules contre les radicaux libres même si son action ne s'arrête pas là : elle présente la capacité de protéger les mitochondries contre les effets toxiques des métaux lourds. Les oeufs, la viande, les légumes verts, l'huile végétale de germe de blé, le foie de morue ainsi que les fruits oléagineux en sont de bonnes sources.
- La vitamine B2 (riboflavine ou lactoflavine) permet la synthèse de 2 co-facteurs, la FAD (flavine adénine dinucléotide) et la FMN ( flavine mononucléotide) dont le rôle est primordial pour assurer la production d'énergie au niveau de la cellule : sans elle, les aliments consommés au quotidien ne pourraient être transformés. Or, cette vitamine est facile à apporter dans votre assiette puisque très présente aussi bien dans les abats ( foie), les œufs, les petits poissons dits « gras » mais aussi les légumes verts, surtout ceux feuillus, les légumineuses, le blé complet et ses germes, les champignons, la banane, le kaki, la tomate, les amandes et les levures.
Des neuromédiateurs à surveiller
- L'aluminium, en plus de piéger le fer, va également neutraliser deux neuromédiateurs d'une importance capitale : la sérotonine et l'acétylcholine. La chute du premier entrainant entre autre des dépressions, des troubles du sommeil, une augmentation des douleurs par diminution de sécrétion des endorphines, la baisse d' acétylcholine entrainant, quant à elle, une faiblesse musculaire.
- L'ananas, l'avocat, la banane (plantain), les oléagineux (surtout les noix), le pamplemousse, l'aubergine et la tomate sont des aliments riches en sérotonine. Y associer des brocolis, des carottes, du chou-fleur, de la dinde, des figues ou des oeufs constitue une synergie idéale dans la mesure où ces produits contiennent du tryptophane, un acide aminé, précurseur de la sérotonine.
- La choline, un autre acide aminé, est quant à lui le précurseur de l'acétylcholine, la perte de neurones cholinergiques étant souvent associée aux pertes de mémoire. Consommer de la choline sous forme alimentaire est possible, si vous apportez régulièrement dans votre assiette des poissons d'eau de mer, du jaune d'œuf, des légumineuses comme le soja et les haricots, le lait (pour les personnes pouvant le tolérer), du poulet et du foie (abat).
Un acide aminé particulier
L'histidine est un acide aminé représentant 3% des acides aminés des protéines de l'organisme, reconnu pour ses vertus antiallergiques, pour sa stimulation des phagocytes du système immunitaire, ainsi que pour sa capacité à éliminer des manifestations reliées au rhumatisme arthritique. Mais l'histidine est aussi l'antidote de l'aluminium, élément d'ailleurs ajouté parfois dans certains vaccins* pour diminuer les effets liés à la présence d'aluminium. Certains aliments contiennent cet acide aminé essentiel et à moins d'être allergique, pourquoi ne pas en booster votre assiette : la viande, les abats, le soya, le tofu, l'œuf, le gibier, la morue, les graines et farine de sésame ainsi que le parmesan en renferment des quantités non négligeables.
* Brevet US 7348006 B2- 25 mars 2008- histidine to improve pH stability, adjuvant adsorption, and reduce antigen hydrolysis in vaccines using aluminum salt(s).