Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de rhume des foins
L'alimentation, une aide au traitement naturel du rhume des foins
Les aliments modifiés, dénaturés par l'industrie agro-alimentaire, pollués par les nitrates, les pesticides ou autres conservateurs font le lit de l'allergie en particulier le rhume des foins car ils agissent directement au niveau de l'intestin.
La flore intestinale devra être entretenue par le biais des probiotiques mais aussi en apportant certains aliments, oligo-éléments qui sont « bienfaiteurs » pour calmer cette réponse excessive du système immunitaire face à l'arrivée d'allergènes comme le pollen.
Avec un traitement naturel du rhumes des foins, il faut pouvoir privilégier une alimentation vivante, saine et variée afin de maintenir l'équilibre de notre écosystème intestinal.
Des éléments qui agissent comme des antihistaminiques naturels : les antioxydants
- la vitamine C * : il semble qu'elle prévienne la sécrétion de l'histamine par les globules rouges et renforce sa détoxification. Il s'avère que les niveaux d'histamine augmentent de façon exponentielle lorsque les niveaux d'acide ascorbique plasmatiques diminuent. Réservez donc une large place aux agrumes, bien sûr, et notamment au cassis qui possèdent des propriétés antihistaminiques et anti-inflammatoires intéressantes dans l'allergie ( 187mg/100g de vitamine C). Les herbes fraîches, le pourpier, le poivron cru rouge ( 176mg/100g de vitamine C), radis noir cru, chou fleur et rouge crus sont tout aussi riches en vitamine C
- la vitamine E : elle inhibe de manière dose-dépendante l'activation des récepteurs des neutrophiles qui, chez un asthmatique, provoque la synthèse de leucotriènes, responsables de réactions allergiques et inflammatoires. Des études montrent que de fortes doses de vitamine E diminuent les réactions allergiques. D'autres indiquent que de faibles niveaux d'antioxydants comme la vitamine E multiplient par trois le risque d'allergie. Pensez à consommer des céréales complètes mais aussi du beurre (de baratte de préférence), des poissons gras, des légumes verts mais aussi des oléagineux comme les amandes , les noisettes, qui seront de plus d'excellents coupe-faim .
- certains flavonoïdes dont la quercétine, qui est issue de la rutine et que l'on trouve en abondance dans un grand nombre de plantes, de fruits et de légumes. C'est en effet un puissant inhibiteur de la libération de l'histamine (par les cellules basophiles et les mastocytes ) et elle semble agir comme un antihistaminique, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires . Vous trouverez ce précieux « allié » dans les oignons, la pomme, le sarrasin mais aussi dans le thé. Pensez également au raisin et aux légumes, tous riches en polyphénols, sans oublier le fameux cacao et ses fameux flavonoïdes que sont la catéchine et l'épicatéchine
La bromélaïde contenue dans la tige de l'ananas stimule l'absorption de la quercétine mais pas seulement. Les réactions allergiques nécessitent la libération d'un excès de prostaglandines pro-inflammation. Or, la bromélaîde, de par la libération de prostaglandines anti-inflammation, et d'une diminution de la production et la libération de prostaglandines pro-inflammation, va diminuer les symptômes désagréables liés à l'allergie. Faites-vous donc plaisir avec des tranches d'ananas. - Les omégas 3 qui vont aider à lutter contre les manifestations réactives et les agressions extérieures et que vous trouvez surtout dans les poissons gras ( maquereau, hareng, sardines, foie de morue), le pourpier. L'huile végétale de périlla est une très bonne source également d'omégas 3, tout comme l'huile végétale de colza, de cameline ou de lin.
- Le magnésium : lorsque ses niveaux sont insuffisants, l'incidence des allergies et de l'asthme augmente. Il peut notamment soulager la broncho-constriction observée dans l'asthme puisqu'il arrive à diminuer l'activité des muscles lisses. N'oublions pas le rôle parfois essentiel du stress dans les phénomènes allergiques : le magnésium a un rôle à jouer dans la gestion de toutes les formes de stress, qu'il soit physique ou émotionnel.
En prévention, des réflexes et de nouvelles habitudes alimentaires...
...peuvent s'avérer judicieuses afin de s'attaquer au terrain, ce qui aura pour conséquence de renforcer l'immunité, en abaissant la sensibilité aux allergènes et de faire disparaître tous les désagréments liés à l'allergie.
Les allergies respiratoires comme le rhume des foins sont consécutives à l'exposition à un allergène particulier, chez des sujets le plus souvent prédisposés de par leur terrain génétique, en particulier dans le cas de l'asthme allergique. Moins grave et moins invalidante, la rhinite allergique n'en reste pas moins désagréable. Tenter d'évoluer dans un environnement le moins pollué possible est déjà une bonne piste mais reste insuffisante.
- Restaurer la barrière intestinale en faisant appel aux probiotiques ainsi qu'à la glutamine
- Rééquilibrer le statut en acide gras polyinsaturés oméga 3 (poissons gras) et oméga 6 ( huile végétale d'onagre et de bourrache), tout en respectant le fameux équilibre 3/5 : 3 parts d'omégas 3 pour 5 d'omégas 6
- Peut-être combler les carences en vitamines et minéraux impliqués dans l'immunité et notamment en zinc, cuivre, fer, sélénium et vitamine D ( à faire évaluer avec votre médecin)
- Pensez à certains oligo-éléments connus pour diminuer l'intensité des manifestations allergiques et qui sont le manganèse, le soufre et cuivre
- Consommez des œufs de caille, si vous avez l'occasion d'en trouver : leur utilisation contre les allergies est connu depuis des millénaires en Chine. Les œufs de caille ont la capacité d'agir sur l'hypersensibilité immédiate c'est à dire sur les IgE en réduisant leur production.
*Podoshin L. et al., Treatment of periannual allergic rhinitis with ascorbic solution, Ear Nose Throat J., 1991, 70:54-55.