Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de vulvite
L'alimentation, une aide au traitement naturel de la vulvite
La vulvite, certains macro-ou micronutriments peuvent aider à en diminuer certains de ses symptômes.
Cette maladie gynécologique bénigne mais fréquente peut toucher invariablement les petites filles comme les femmes adultes. Parfois associée à une vaginite, elle peut être la conséquence d'un herpès génital, de condylomes ou de la syphilis.
En dehors des traitements naturels des vulvites ou classiques utilisés et des crèmes ou huiles locales apaisantes, certains macro ou micronutriments peuvent aider à en diminuer certains de ses symptômes.
Certains aliments à éviter pour prévenir et lutter contre la vulvite
- Une grande majorité des cas de vulvites tirent leur origine d'une infection liée à la présence d'un champignon, le fameux candida albicans. Ce dernier se nourrissant de sucre et de tout ses dérivés, il convient dans un premier temps d'écarter de votre alimentation le sucre , le miel, les édulcorants, les jus de fruits, l'alcool et tous les aliments pouvant en contenir sous forme déguisée : pâtisseries, charcuteries, biscottes, produits industriels avec la mention « sirop de glucose ».
- Pensez également à réduire fortement les aliments qui se transforment en sucre pendant la digestion (pain, pâtes, pommes de terre, tout ce qui est à base de farine). Vous pouvez remplacer le pain par du pain azyme, de la pita, du zwiback ou du pain de fleurs (à base de sarrasin ou de quinoa). Attention aux galettes de riz qui ont un index glycémique élevé.
- Evitez le plus possible tous les aliments contenant de la levure, des moisissures ou des ferments, comme encore une fois le pain ( surtout la mie), les pizzas, les gâteaux et pâtisseries, tous les fromages fermentés, les champignons crus, toutes les boissons fermentés (bière, cidre...), la sauce soja, le tamari, certains yoghourts.
Une flore à restaurer pour prévenir et lutter contre la vulvite
- Après un traitement antibiotique souvent prescrit lors de vulvite, la flore intestinale se trouve le plus souvent déséquilibrée, du fait d'une augmentation du pH vaginal liée à ce type de médicament. Ajouter des probiotiques dans votre assiette reste facile à faire au quotidien : kéfir, choucroute, tempeh, ainsi que certains yogourts riches en Lactobacillus et Bifidus représentent des apports de probiotiques naturels. Ces souches ont par ailleurs une action anti-candida, de part la production de biotine B8 qu'elles génèrent, inhibant ainsi en partie la transformation du candida de levure en moisissure.
- Une autre manière d'augmenter le nombre de ses bonnes bactéries consiste à consommer des aliments riches en fibres (prébiotiques) : les bactéries vont alors pouvoir les utiliser pour se développer. Régalez vous d endive, de scarole, de salade frisée, de pissenlit, d'ail, d'oignon et de chocolat (70% de cacao). Les flavanols et les catéchines contenus dans le cacao à 70% stimulent la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries intestinales, tout en inhibant celle de bactéries moins désirables comme le clostridium.
Une carence en certaines vitamines peuvent contribuer à l'apparition de la vulvite
Une carence dans les vitamines du groupe peut être un facteur de risque de vaginites et donc d'apparition également de vulvite. Les légumes de par leur diversité apportent l'ensemble de ces vitamines, à condition toutefois de les faire cuire à l'étouffée, à la vapeur et non dans la cocotte, noyés dans l'eau: les vitamines B sont hydrosolubles et thermosensibles. La biotine, également appelée vitamine B7 ou H peut notamment inhiber la prolifération d'une levure, la seule responsable quelquefois d'une vulvite. On la trouve plus particulièrement dans le soja, le jaune d'oeuf, le jus d'épinards, les avocats et les flocons d'avoine
Des condiments bénéfiques poour combatter la vulvite
- L'ail, de par la présence d'allicine, un acide aminé soufré présent dans le bulbe, peut traiter l'infection et aider à soulager les démangeaisons et les brûlures : c'est un puissant antifongique et antivermifuge à l'état brut.
- Le cumin (poudre de graines), de par ses teneurs en 1,3 cuminal et en cuminaldéhyde, est un antifongique et un anti-vermifuge et il favorise de plus la dissolution et l'élimination des toxines.
Des omégas pour lutter contre la vulvite mais pas n'importe lesquels
- L'ingestion de matières grasses déclenchent dans les cellules de véritables feux d'artifice biochimiques, à la suite de quoi des messagers hormonaux, une fois répandus, vont déclencher des réactions diverses : maux de tête, coagulation du sang, constriction des vaisseaux, réactions inflammatoires et immunitaires. Bon nombre de processus biologiques, comme l'inflammation sont en partie contrôlées par des substances hormonales (tromboxanes, prostaglandines, leucotriènes) appelées éicosanoïdes. Le régime alimentaire fournit aux acides gras la matière première qui permet à l'usine cellulaire de produire les éicosanoïdes.
- L'acide eicosapentaénoïque (AEP) peut-être synthétisé par le corps humain à partir de l'acide alpha-linolénique, mais le taux de conversion est très faible. Il est donc vivement recommandé de consommer des aliments riches en AEP, contenus dans les poissons gras : maquereau, sardine, hareng, flétan, saumon( sauvage). Cette AEP se transforme en eicosanoïdes de série 3, aux effets anti-inflammatoires et anti-allergiques reconnus. Tous les petits poissons dits « gras » comme le maquereau, la sardine mais aussi le bar, la roussette , l'éperlan, la truite arc en ciel, sans oublier les mollusques et crustacés, comme le crabe, le homard, les crevettes, les huîtres, les palourdes et les calmars peuvent contribuer à diminuer les épisodes inflammatoires liés à une vulvite : ce sont des omégas 3 bienfaiteurs, faciles à consommer au quotidien. Il convient toutefois de les faire cuire à feu doux, sous peine de les rendre alors inactifs, voir même toxiques ( acides gras trans).
- Les oeufs omégas 3 ont fait leur apparition dans les rayons des supermarchés. Ils sont pondus par des poules dont la moulée est enrichie en graines de lin, ce qui, comparé aux oeufs ordinaires, multiplie par dix leur teneur en omégas 3.Un œuf mollé ou à la coque de temps en temps : c'est facile, rapide à préparer et peut remplacer les protéines animales.