Le vin et son french paradox !

Le vin et son french paradox !

Consommer du vin de façon modérée rime également avec une meilleure hygiène de vie, autour d'une alimentation plus équilibrée ainsi qu'une pratique régulière d'activité sportive mais aussi avec une vie sociale plus équilibrée, des réunions entre amis, ......

Direction rédactionnelle, Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Mise à jour : 2020-12-30 10:45:08

Sommaire

Par Marie-Christine LANGGUTH CUEVA
Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie

Le vin et son french paradox !

Les français présenteraient un taux de décès par maladies cardio-vasculaires plus faible que les Américains : le taux de mortalité par infarctus du myocarde y est inférieur de moitié par rapport à celui observé aux Etats-Unis.

Le secret tiendrait à une consommation modérée de vin, malgré une alimentation riche en lipides et des facteurs de risque identiques. Ce constat a été fait par une équipe de chercheurs sous la coupe de Serge Renaud, dès 1992 : le « French paradox » a ainsi vu le jour, contribuant de surcroit à rendre le vin rouge français encore plus populaire au pays de l'oncle Sam.

L'explication d'un phénomène typiquement français :

La France, tout comme bon nombre de pays, connait des taux de décès liés aux maladies cardiovasculaires, du fait notamment d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en graisse, du stress, du manque d'activité physique, de la consommation de tabac ou en cas de surpoids, d'hypertension et de diabète. Toutefois, de par une consommation de 20 à 40 g d'alcool par jour, ce qui correspond à 2 à 4 verres de vin, le risque cardio-vasculaire est abaissé mais augmenté pour des consommations supérieures : c'est la courbe « dite en J », propre au French Paradox. Une dose modérée d'alcool permet d'agir à titre préventif tandis qu'elle devient néfaste lorsqu'elle est augmentée. Ces résultats ont été démontrés notamment dans des études publiées (études Interheart et Interstroke1), suite à l'étude Monica, pilotée par l'OMS, qui remettait en cause alors ces résultats, imputant une fréquence de maladies coronaires moindre liée à un régime alimentaire plus « sain ». Ces deux études ont permis de confirmer les mêmes effets protecteurs d'une consommation modérée d'alcool que celle à base de fruits et légumes, couplée à une activité physique régulière.

Tous les alcools sont ils bons ?

Gros plan sur ces molécules bienfaitrices :

Des antioxydants mais pas seulement :