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Traitement Naturel de l'endométriose - Remèdes naturels pour soigner naturellement les foyers d'endomètre. L'endométriose est définie par la présence de foyers d'endomètre (tissu tapissant la cavité utérine) à l'extérieur de cette cavité. Ces...
Direction scientifique, Dr J. Burgos
Medecin - Acupuncture
Mise à jour : 2022-08-07 11:57:29
L'endométriose est définie par la présence de foyers d'endomètre (tissu tapissant la cavité utérine) à l'extérieur de cette cavité. Ces foyers peuvent s'implanter à n'importe quel endroit de la cavité abdominale et ses localisations peuvent être multiples. Les localisations les plus fréquentes sont le péritoine pelvien (tissu tapissant et entourant toute la cavité du petit bassin) et les ovaires.
L'endomètre est la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Durant le cycle menstruel et sous l'effet d'hormones (notamment de l'oestrogène), l'endomètre s'épaissit pour éventuellement accueillir l'oeuf fécondé et le foetus. Lorsque l'ovule n'est pas fécondé, l'endomètre se désagrège, produisant alors les menstruations.
Chez les femmes atteintes d'endométriose, du tissu endométrial se retrouve en d'autres endroits du corps, le plus souvent dans la région pelvienne et dans l'abdomen, sans que l'on puisse expliquer pourquoi.
Ces tissus endométriaux continuent de réagir aux fluctuations hormonales du cycle menstruel et, comme la muqueuse utérine, se développent, puis « saignent » chaque mois. Cependant, ces saignements n'ont aucune issue vers l'extérieur du corps. Cela conduit à l'irritation du péritoine et des organes colonisés ou à la formation de kystes (de la taille d'une épingle à celle d'un pamplemousse), de tissu cicatriciel et d'adhérences qui relient entre eux les organes et causent des douleurs.
Il faut distinguer les endométrioses internes ou adénomyoses (où les cellules endométriales ont migré à l'intérieur du muscle utérin lui-même) et les endométrioses externes.
La cause de cette maladie reste aujourd'hui inconnue, mais on dispose de plusieurs hypothèses, parmi lesquelles :
Les chercheurs travaillent à déterminer pourquoi seules certaines femmes en souffrent.
Selon eux, il existerait des cellules de l'immunité qui nettoieraient la cavité péritonéale. Mais chez certaines, ces "éboueurs naturels" seraient "débordés" par trop de cellules de l'endomètre à éliminer.
Les facteurs de risques seraient ainsi multiples :
Des études permettent de donner des informations sur le rôle du métabolisme du fer (Fe) dans le contexte de l'endométriose.
Les érythrocytes sont apportés dans la cavité pelvienne par la menstruation rétrograde et les foyers hémorragiques d'endomètre ectopique.
Une partie d'entre eux est phagocytée par les macrophages péritonéaux. Ces macrophages stockent une partie du fer sous forme de ferritine ou hémosidérine, et relâche l'autre partie qui est liée à la transferrine.
La transferrine et l'hémoglobine augmentent les concentrations pelviennes qui peuvent être assimilées par les cellules endométriales ectopiques avec formations de dépôts de fer, en surcharge . En réponse, réaction inflammatoire et stress oxydant.
L'étude épidémiologique de Houston en 1988 a permis d'estimer la prévalence de l'affection à environ 3 % et surtout de constater une variation corrélée positivement avec l'âge jusqu'à 45 ans . Actuellement, la prévalence admise est située dans une fourchette de 7 à 20 % de la population féminine.
On assiste ces dernières années au réveil d'endométriose en période post-ménopausique, en rapport avec la diffusion du traitement hormonal substitutif d'une part et du Tamoxifène d'autre part .
Le Pr. J. Donnez (UCL) a mené une très large étude épidémiologique en Belgique. Il a constaté, à partir d'une série de 600 patientes, la présence d'une forme particulière d'endométriose appelée adénomyose.
L'incidence de la maladie a fortement augmenté au cours des dix dernières années et les femmes actuellement atteintes sont souvent beaucoup plus jeunes qu'auparavant. Le Prof. Donnez a constaté que les nouveaux cas d'endométriose sont particulièrement fréquents autour des sites de pollution comme les incinérateurs de déchets, ce qui soulève la possibilité d'un rôle causal des dioxines et substances apparentées.
Les déchets ménagers sont de composition très hétérogène. Ils contiennent une grande variété de matières et objets divers (plastiques, métaux, piles, articles de toilette, substances chimiques, appareils électriques, etc.), dont l'incinération conduit à la formation de milliers de molécules dont seulement une fraction est systématiquement recherchées dans les fumées et les mâchefers.
Il est maintenant manifeste que beaucoup de ces substances exercent des effets néfastes sur l'organisme et constituent une réelle menace pour la santé. Pour cette raison, les déchets ménagers ne peuvent plus être considérés comme non dangereux.
Or nous sommes constamment exposés à la pollution chimique, que nous le voulions ou non. Nombre de ces substances s'accumulent dans les tissus vivants et dans la chaîne alimentaire, sont peu biodégradables et potentiellement toxiques.
Il est aujourd'hui scientifiquement prouvé qu'il existe un lien entre ces produits chimiques et l'apparition de maladies telles que les cancers, les maladies dégénératives qui atteignent le système nerveux central et les allergies.
Et certains constats en ce qui concerne leur lien avec l'infertilité, en hausse depuis 50 ans, sont accablants. Greenpeace a récemment publié à ce sujet un rapport intitulé « Attention fragile: reproduction et exposition chimique ». Ce rapport fait état des tendances actuelles pour le moins inquiétantes .
Ainsi, on découvre que dans la plupart des pays industrialisés, les analyses de sperme ont révélé, en 50 ans, une diminution de 50% du nombre de spermatozoïdes actifs par unité de volume, ce revient à dire que la qualité du sperme a diminué de moitié. Les scientifiques constatent également un développement significatif du cancer des testicules ainsi qu'un développement de l'endométriose chez les femmes observé aux Etats-Unis (1 femme sur 10 affectées, 100 000 hystérectomies par an).
L'équipe du Pr. Sinaii a recherché chez 3 680 femmes victimes d'endométrioses la fréquence de différentes affections en comparaison avec des femmes de la population générale.
Par son ampleur, cette étude permet d'en savoir un peu plus sur cette maladie.
Les soupçons ont quasiment tous été confirmés par les chiffres :
Ces chiffres ont permis d'identifier des facteurs communs à toutes ces maladies.
Au premier rang : un désordre du système immunitaire dont les cytokines pourraient être la clé.
Ces protéines sont des messagers entre les cellules de notre organisme. Synthétisées par les lymphocytes ou les macrophages, les cytokines sont impliquées dans l'immunité mais aussi dans la croissance et la maturation des cellules sanguines.
"Ces découvertes suggèrent un lien fort entre l'endométriose et les maladies auto-immunes, le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie" déclare le Pr. Sinaii. "Les professionnels de santé devraient suspecter une endométriose chez les patientes diagnostiquées pour l'une de ces maladies".
Autre point non négligeable souligné par cette étude, le très long délai entre les premières douleurs et le diagnostic. En moyenne, les femmes ont attendu dix ans avant de savoir de quoi elles étaient atteintes. Il semblerait que cette situation ne soit pas propre aux Etats-Unis .
Les mécanismes à l'origine de la relation entre endométriose et infertilité restaient encore inconnus. Une équipe de chercheurs londoniens pourrait bien avoir élucidé ce mystère.
Ils ont ainsi extrait le liquide péritonéal de l'abdomen de six femmes diagnostiquées comme malades d'endométriose et de six femmes indemnes. Ce liquide est en contact avec les trompes de Fallope. Ces "tubes" contiennent à leur surface des cils épithéliaux qui vont amener délicatement l'ovule le long des trompes, jusqu'à sa rencontre avec un spermatozoïde.
En observant l'effet du liquide sur des trompes de Fallope prélevées chez des patientes ayant subi une hystérectomie pour fibromes, ils ont pu constater que la fréquence des vibrations ciliaires de l'épithélium des trompes était inférieure (de 24 %) avec le liquide émanant des femmes malades.
Cette inhibition de la motilité des cils épithéliaux pourrait expliquer les problèmes d'infertilité des femmes atteintes d'endométriose. On ne sait toutefois pas s'il s'agit de l'unique cause ou simplement de l'une d'elles. Cette expérience devra néanmoins être confirmée in vivo. Si les substances inhibitrices sont identifiées, on peut espérer demain un traitement spécifique.
Tous ces faits semblent bien confirmer l'origine multifactorielle et le dérèglement des systèmes de régulation, immunitaire, hormonal, neuro-végétatif que l'on rencontre dans l'exposition chronique à des cocktails faiblement dosés de polluants.
En raison de l'origine multifactorielle et de la complexité des dérèglements observés dans chaque cas d'endométriose, la stratégie de définition des remèdes naturels pour soigner naturellement les foyers d'endomètre doit être globale et déborder le cadre strictement gynécologique.
En dehors des thérapeutiques conventionnelles * , divers facteurs sont susceptibles d'influencer la survenue de l'endométriose et son évolution en faisant intervenir de façon synergique différentes plantes médicinales et substances naturelles spécifiques
Les objectifs seront d'agir favorablement et concomitamment sur ...
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* Thérapeutiques conventionnelles :
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