Traitement naturel pour arrêter de fumer - Remèdes naturels pour arrêter de fumer naturellement. La nicotine est présente dans un grand nombre de plantes, mais sa source principale est dans l’usage du tabac et les remplacements thérapeutiques tels...
Direction scientifique, Dr J. Burgos
Medecin - Acupuncture
Mise à jour : 2021-02-06 14:49:00
La nicotine est présente dans un grand nombre de plantes, mais sa source principale est dans l’usage du tabac et les remplacements thérapeutiques tels que les « patches transdermiques à la nicotine» et les « gums ». Elle peut passer les membranes biologiques incluant celle de la barrière hémato-méningée. Une fois absorbée elle est pour sa majeure partie métabolisée dans le foie.
Le métabolite principal de la nicotine est la cotinine dont le temps de demi-vie est de 15-17h et présente un marqueur biochimique plus accessible. Dans le métabolisme de nicotine vers la cotinine, différents enzymes cytochrome P450 (CYP2A6) ont été identifiés et sont polymorphiques. Ce polymorphisme génétique peut influencer ce métabolisme et contribuer aux différents besoins et habitudes de fumer.
Les effets prédominants de la nicotine chez l’humain consistent dans l’augmentation du rythme cardiaque, de la TA, des acides gras libres plasmatiques, de la mobilisation du sucre sanguin et de l’augmentation des catécholamines dans le sang.
Une des méthodes de dépollution du sol des métaux lourds par phytoremédation est la phytostabilisation.
Elle permet d’immobiliser la pollution du sol (90% des pollutions) afin d’éviter sa dispersion. Les métaux lourds ne sont pas bio dégradables et il faut donc les extraire du sol.
La recherche sur l’hyperaccumulation de ces métaux par les tiges et les feuilles de certaines plantes montre que le tabac et la moutarde donnent le meilleur rendement et on trouve dans leurs cendres, 40 à 60 ù de Cd, Pb,Cu, Zn (étude Cadarache).
Un fumeur absorbe 2 fois plus de Cd qu’un non-fumeur ; des produits naturels existent qui permettent une élimination des métaux lourds de l'organisme ; et comme le Ni est cancérigène…
La fumée de tabac dans l’environnement (FTE) dépend du nombre de cigarettes consommées, de la proximité des fumeurs, du volume de la pièce et de la ventilation. Les effets de l’exposition passive à la FTE sont liés à la dose et varient selon le sujet exposé.
Qu’ont en commun des drogues comme l’héroïne, la nicotine, ou encore la cocaïne ?
Ces drogues agissent en fait sur des systèmes utilisant différents sous-types de neurotransmetteurs :
- le système utilisant les peptides opioïdes pour l’héroïne,
- le système cholinergique pour la nicotine
- ou encore les systèmes dopaminergiques et noradrénergiques pour la cocaïne.
Ces drogues à effets psychotropes totalement différents ont en commun d’être à l’origine de processus liés à l’addiction. Cela est expliqué par le fait qu’elles agissent sur les mêmes circuits de la motivation des comportements, en l’occurrence ici du comportement de recherche de drogue.
Dans le cas de la nicotine et de l’héroïne, le site d’action le plus important est représenté par l’aire tegmentale ventrale au niveau du mésencéphale, là où se trouvent les corps cellulaires des neurones dopaminergiques qui projettent vers le cerveau antérieur en passant par l’hypothalamus latéral.
Ces neurones dopaminergiques expriment à leur membrane à la fois des récepteurs nicotiniques et des récepteurs aux opiacés.
Ce qui réunit ces 3 agents psychotropes, c’est leur capacité à stimuler la transmission dopaminergique.
Le rôle exact de la dopamine est toujours un sujet de débat.
Le blocage des récepteurs dopaminergiques diminue le DRUG REWARD qui amène à consommer plus de nicotine pour garder la même satisfaction.
Associées, les substances naturelles telles extrait sec de Passiflore (Passiflora edulis), Extrait sec d'Eschscholtzia (Eschscholtzia californica), Extrait sec de Romarin (Rosmarinus officinalis), Extrait sec de Cacao (Theobroma cacao), Extrait sec de Thym (Thymus vulgaris), Extrait sec de Thé vert (Camelia sinensis), Extrait sec de Vigne rouge ( Vitis vinifera), Taurine, Acide alpha lipoïque, Super oxyde dismutase (SOD), Betaïne chlorhydrate sont de réels remèdes naturels pour arrêter de fumer naturellement et soigner naturellement les effets néfastes du tabagisme.
• Thym : Les feuilles de Thym sont riches en huile essentielle dont les propriétés antiseptiques sont utiles pour soigner les infections respiratoires. Elle est spasmolytique et calme les toux de l'emphysème. Elle est active sur la rhinorrhée, elle diminue les sécrétions nasales. Le thym a des vertus stimulantes et antivirales. Cette plante diminue les conséquences du tabagisme tout en diminuant les symptômes de sevrage (infections récidivantes)
• Taurine : La taurine est un dérivé d'acide aminé soufré, la cystéine. Elle protège les cellules soumises au stress. Elle réduit la quantité d'adrénaline sécrétée par les glandes surrénales et la quantité de noradrénaline sécrétée par le système nerveux central soumis à un stress. Elle régule la prise alimentaire, le sommeil ou la mémoire. La taurine réduit la sensibilité au stress et protège de ses conséquences.
• Acide alpha lipoïque : L'acide alpha-lipoïque est un élément nutritif qui est produit en très petite quantité par l'organisme humain. Il intervient dans la conversion du sucre en énergie, et c'est également un antioxydant puissant. Il capture directement les radicaux libres, l'acide alpha-lipoïque recycle également le glutathion, ce qui contribue à renforcer l'action des antioxydants de l'organisme. Il s’oppose à la déprime postbagique et au manque d'énergie
• Cacao : Riche en théobromine et méthylxanthine le cacao a une action positive sur l'énergie, il est stimulant et augmente la lipogénèse, il empêche la prise de poids et la dépression due à l'arrêt du tabac.
• Camelia sinensis : Antioxydant le thé diminue les sensations de fatigue liées à l'arrêt du tabac. Son activité antioxydante permet de limiter les dégâts du tabagisme.
• SOD : Ses propriétés anti-inflammatoires, anti-radicalaires, et lutte contre le vieillissement des tissus et l'action de régénération en font une indication de choix lors de l'arrêt du tabac, elle s’oppose à l'emphysème pulmonaire et permet une meilleure récupération de tous les tissus du coeur, du cerveau, de la peau, des veines et des artères touchés par le tabac.
• Eschscholtzia : Par ses propriétés apaisantes, cette plante permet de diminuer l'effet de manque dû à l'arrêt du tabac. Son action sur les récepteurs cannabinoïdes permet de diminuer les sensations de manque lors du sevrage tabagique.
• Passiflore : Cette plante est calmante, elle diminue l'anxiété, elle calme le système nerveux (insomnie, nervosité), antispasmodique, elle diminue les douleurs musculaires et l'effet de manque.
• Romarin : Par son effet relaxant sur les muscles lisses du système respiratoire. Il calme la toux et contribue à améliorer la respiration de l'asthmatique. Il s'utilise pour soigner les bronchites chronique. Son effet antioxydant protège les cellules du poumon et du foie contre les toxiques comme le tabac et l'alcool
• Vigne rouge : La vigne rouge est un cépage de raisin noir dont les feuilles se colorent en rouge à l'automne. Les feuilles sont riches en polyphénols, flavonoïdes, tanins et anthocyanosides. Ces derniers seraient responsables des propriétés vitaminiques PP responsables des effets veinotoniques. Cette plante est antioxydante puissante, elle renforce tout le système vasculaire mis à l'épreuve par le tabac et agit sur l'élastase de manière positive
• Bétaïne : Renforce l'action de l'acide lipoïque, diminue la formation d'homocystéine, augmente l'effet anticancérigène, la protection cardiovasculaire et l'effet relaxant
Les effets potentiels dramatiques des nAChRs (récepteurs cholinergiques nicotiniques) sur la plasticité neuronale, sont augmentés par la nicotine pendant l'exposition prénatale, postnatale et le développement lors de l'adolescence.
Nicotine altère la morphologie neuronale, la survie, et l'expression génétique dans pratiquement tous les systèmes examinés en incluant le système cholinergique, dopaminergique, serotoninergique et adrénergique.
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Préambule : Le choix des produits décrits ou des substances qui les composent est le fait de notre
expérience et celle de nos confrères auteurs de leurs publications quant à leurs propriétés reconnues
en phytothérapie en vue d'une aide réelle à la résolution de cette pathologie ; ces conseils sont
délivrés à titre d'exemple, de façon non exhaustive et ne doivent pas priver l'internaute de procéder
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Deniz Yildiz., 2004. Nicotine, its metabolism and an overview of its biological effects.Review.Toxicon. 43, 619-632
Mark F. Bear, Barry W. Connors, Michael A. Paradiso.Neurosciences.Editions Pradel.
Etudes des récepteurs
Chaque neurotransmetteur exerce son action au niveau postsynaptique en se fixant à des récepteurs spécifiques. Un neurotransmetteur peut se fixer à plusieurs types de récepteurs.
Chacun des récepteurs auquel se fixe un neurotransmetteur constitue un sous-type de récepteur. L' ACh dans les neurones cholinergiques agit sur deux sous-types de récepteurs cholinergiques : l'un situé au niveau du muscle squelettique et, l'autre au niveau du muscle cardiaque. Les inhibiteurs des neurotransmetteurs, appelés antagonistes des récepteurs, se fixent sur les récepteurs et bloquent le mécanisme normal d'action du neurotransmetteur tel que le curare pour la nicotine. Il se fixe fortement aux récepteurs de l'ACh présents sur les cellules des muscles squelettiques et bloque les effets de l'ACh, empêchant ainsi la contraction musculaire.
D'autres agents pharmacologiques se lient aux récepteurs, mais au lieu de les inhiber, ils imitent les effets des neurotransmetteurs synthétisés naturellement. Ce sont les agonistes des récepteurs. La nicotine, en est un exemple. La nicotine en se liant aux récepteurs de l'ACh, entraîne leur activation au niveau du muscle. C'est pourquoi les canaux ioniques du muscle sensibles à l'ACh sont également dénommés récepteurs nicotiniques cholinergiques pour les distinguer des autres types de récepteurs à l'ACh, tels que ceux du cœur, qui ne sont pas sensibles à la nicotine mais à la muscarine (récepteurs cholinergiques muscariniques). Ainsi les effets de ces deux drogues ont-ils permis de distinguer ces deux sous-types de récepteurs à l'ACh. Le signal physiologique (l'acétylcholine) ou l'agoniste pharmacologique (la nicotine) pourrait alors contribuer à stabiliser l'état canal ouvert permettant le passage des ions à travers la membrane ; le curare , quant à lui, pouvant stabiliser l'état canal fermé. Il existe aussi des récepteurs cholinergiques nicotiniques au niveau du SNC. C'est d'ailleurs ceux qui sont impliqués dans la dépendance au tabac.
Dans les neurones catécholaminergiques les neurotransmetteurs sont collectivement dénommés catécholamines. Ce sont la dopamine (DA), la noradrénaline (NA), et l'adrénaline dont le précurseur est la thyrosine. Ces neurones se trouvent situés dans les régions du SN impliquées dans la régulation du mouvement, de l'humeur, de l'attention, et des fonctions végétatives. L'adrénaline est un neurotransmetteur du cerveau, mais elle est aussi libérée par la glande surrénale, dans la circulation sanguine. L'adrénaline circulante agit sur les récepteurs de l'ensemble de l'organisme, pour répondre une réponse viscérale coordonnée.
Il y a peu de neurones sérotoninergiques dans le cerveau qui régulent l'humeur, l'émotivité ou encore le sommeil. La synthèse de la sérotonine est limitée par la quantité de tryptophane disponible dans le milieu extracellulaire. Les neurones à acides aminés, tels que le glutamate (GLu), la glycine(GLy) et l'acide gamma aminobutyrique (GABA), jouent le rôle dans la plupart des synapses du SNC . Le GABA est contenu seulement dans les neurones qui l'utilisent comme neurotransmetteur.