Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de zona
L'alimentation, une aide au traitement naturel du zona
En compléments des traitements naturels en local et de ses composantes internes du zona, certaines mesures diététiques peuvent contribuer en parallèle à diminuer les épisodes voir à en atténuer ses manifestations cliniques.
Un apport alimentaire réduit
- En cas d'inflammation poussée mais aussi de fièvre, le sucre, sous toutes ses formes ainsi que les charcuteries doivent être évincées, du fait de la production accrue de facteurs pro-inflammatoires qu'ils génèrent cytokines ( Tnf-α, IL-1β, IL-6)
- Le fait de jeûner( entre 4 à 5 jours) tout en veillant à apporter les quantités hydriques suffisantes pour l'organisme, reste une mesure efficace pour les personnes capables de le faire. Des tisanes à base de gingembre ou de curcuma, reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires peuvent compléter l'éventail des boissons possibles à consommer. La reprise alimentaire peut se faire tout doucement en consommant dans un premier temps des jus de légumes dilués à base de crucifères (chou, brocolis), de carotte ou de betterave rouge puis en alternant ces jus avec des végétaux crus, tous riches en vitamines efficaces pour aider le système immunitaire à lutter contre le virus. Les oléagineux puis les autres aliments peuvent ensuite être de nouveau introduits, selon l'appétence de chacun.
Des acides aminés à bien identifier
- L'arginine est l'un des 20 acides aminés qui composent nos protéines mais qui aurait la fâcheuse tendance de permettre la multiplication du virus, voir de le réactiver. Mieux vaut donc s'abstenir de consommer des aliments connus pour leur haute teneur en cet acide aminé : choux de Bruxelles, petits pois, les légumineuses, certaines céréales, comme le riz brun, l'avoine et le sarrasin, ainsi que la viande rouge, la volaille, les produits laitiers et les oléagineux( amande, noisette, noix de cajou, noix de Macadamia), noix de coco.
- La lysine agirait en inhibant notamment le métabolisme de l'arginine. La lysine est considérée comme un nutriment essentiel, car l'organisme ne peut la fabriquer et doit la puiser dans certains aliments. La difficulté réside dans le choix des protéines, qui sont à la fois des sources de lysine et d'arginine : mieux vaut privilégier ceux ayant un rapport lysine/arginine élevé. La viande maigre (veau, dinde), le poisson, les huîtres, les oeufs, les haricots blancs, le soja sous toutes ses formes( tofu, edamame, lait), le maïs, le germe de blé, les fèves, les pois chiches, la levure de bière et la choucroute en sont de bonnes sources.
- En général, mieux vaut donc éviter les aliments riches en arginine et pauvres en lysine, comme surtout le chocolat, les noix et les graines, le blé débarrassé de son germe afin de ne pas atténuer l'effet bénéfique de la lysine.
Renforcer l'immunité pour faire face au virus
- En préventif comme en curatif, il est important de renforcer ses défenses immunitaires et notamment par l'utilisation de certaines plantes comme l'Echinacéa et le Cynorrhodon, qui ont fait leur preuve : en infusion, elles ravissent les papilles tout en contribuant à relancer la production des lymphocytes amis de l'organisme.
- Optez le plus possible pour une diète composée d'aliments biologiques, qui regorgent de toutes leurs vitamines et oligo-éléments essentiels : les aliments stérilisés, chauffés ont perdu toutes leurs vertus antioxydantes.
- Privilégiez les baies rouges, comme celles de myrtilles, de cassis, de groseilles, riches en vitamine C et en anthocyanes, tout comme le citron, facile à accommoder dans les plats.
- Une cuillère de propolis, dans un peu de miel ou d'huile végétale de colza ou d'olive : cet antibiotique naturel fabriqué par les abeilles est un excellent immuno-stimulant.
Un oligo-élément à mettre dans votre assiette, le zinc
Le zinc, parmi d'autres éléments, permet de soutenir voir même de relancer le système immunitaire, souvent mis à rude épreuve dans le cas de cette pathologie. Les aliments en contenant des valeurs importantes sont les huîtres, les coquillages en général, les germes de blé, le foie (abat), la farine de sésame et tahini, le rôti de boeuf. Les graines de potiron, de courges, de pastèque ainsi que le chocolat en sont d'excellentes sources mais ils contiennent également de l'arginine : mieux vaut donc s'en abstenir.
Soyez plus vigilant si vous consommez des céréales : elles contiennent de l'acide phytique qui se lie au zinc et gêne son absorption au niveau intestinal. Mieux vaut donc éviter d'associer une portion de protéines animales et de céréales.