Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Le hoquet : comment y remédier ?
De son nom plus scientifique, myoclonie phrénoglottique, le hoquet a de tout temps été vécu par les êtres vivants, que ce soit par l'homme que par certains animaux.
Ressenti de façon ponctuelle, en continu ou en intermittence, et ce, quel que soit l'âge, ce phénomène somme toute des plus banaux revêt toutefois de multiples origines nécessitant parfois des traitements pharmacologiques bien que des remèdes naturels puissent également apporter un soulagement des plus efficaces.
Qu'est ce que le hoquet ?
Ce réflexe qui survient brusquement et de manière incontrôlable est probablement dû à des stimulations des nerfs phréniques, des nerfs vagues ou bien du tronc cérébral qui vont alors entrainer en cascade une succession de contractions spasmodiques, associée à une fermeture de la glotte ainsi qu'une contraction des muscles intercostaux. L'arrivée d'air freinée lors de son arrivée dans la trachée et les poumons va entrainer une vibration des cordes vocales, au niveau de l'épiglotte, déclenchant ainsi une série de « hics » sonores caractéristiques.
Différents types de hoquet :
- Le hoquet dit bénin (ou aigu) et de loin le plus fréquent ne dure que quelques minutes, voire seulement quelques secondes, puis cesse de manière spontanée. Son déclenchement serait lié à une stimulation du nerf vague ou phrénique, qui trouve le plus souvent son origine dans la sphère intestinale. Des repas trop copieux, trop arrosés, avalés trop rapidement, la consommation de boissons gazeuses et les ballonnements engendres , un rire, une toux, des variations brusques de température, tels sont les circonstances qui peuvent enclencher ce phénomène.
- Le hoquet chronique, dit rebelle, persiste en général quant à lui au-delà de 48 heures, et devient réfractaire lorsqu'il perdure plus d'un mois : sa durée évoque alors une origine pathologique aux multiples causes. Certaines maladies affectant notamment le nerf phrénique, le nerf vague ou le tronc cérébral tout comme des troubles du système nerveux central, ou tout simplement la prise de certains médicaments générant cet effet indésirable peuvent en être les promoteurs.
Les traitements du hoquet suivant leur gravité :
- Du fait des maladies graves que peuvent sous tendrent certains hoquets chroniques, il demeure avant tout essentiel d'effectuer un bilan médical et de se traiter médicalement parlant (relaxants musculaires, antidépresseurs, anticonvulsivants), quitte à adjoindre en complément les bénéfices potentiels que peuvent apporter l'ostéopathie ainsi que l'acupuncture. L'homéopathie, de par son apport plus holistique, bien que toujours médical, permet de solutionner les crampes musculaires parfois vécues à travers des dilutions comme celles de Cuprum metallicum, Aesculus composé ou de Tabacum.
- Le hoquet bénin, quant à lui, complètement inoffensif, peut être stoppé par bon nombre de remèdes parfois empiriques, dits remèdes de grand-mère ainsi que par certaines techniques, leur but ayant pour ligne de mire de stimuler à la fois la glotte, l'accroissement du taux de dioxyde de carbone dans les poumons, le rythme de la respiration ainsi que la diversion.
Les remèdes naturels du hoquet :
- Le plus connu restant celui de boire un grand verre d'eau d'une seule traite, expérience pas toujours concluante, le fait d'arrêter momentanément de respirer, de se frotter le palais avec son doigt ou d'exercer une traction de la langue vers l'avant font partie des techniques qui peuvent arrêter le phénomène.
- Sucer un glaçon, avaler un produit acide ou sucré ou tout simplement respirer du poivre afin d'obtenir un éternuement constituent une autre batterie de solutions des plus faciles à mettre en place.
- Une autre piste consiste en amont à prévenir le hoquet, en diminuant les risques : manger lentement, éviter le tabac, l'alcool, les brusques changements de température et apprendre à bien gérer son stress.
- Les feuilles d'estragon, en salades ou tout simplement mâchées permettent de stopper le hoquet souvent de façon radicale. L'huile essentielle de cet aromate représente un autre consensus : 1 goutte pure déposée sur la langue à renouveler 10 minutes plus tard, déposée cette fois sur un support type comprimé neutre ou dans une cuillère à café d'huile d'olive.
En conclusion, le hoquet, de par ses multiples origines et bien que souvent anodin, ne doit jamais être pris à la légère et requiert l'avis d'un médecin en cas de doute ou de gêne répétée.