Naturopathe - Iridologue - Nutrithérapie
Les aliments à éviter ou privilégier en cas de contractures musculaires
L'alimentation, une aide au traitement naturel des contractures musculaires
La contracture peut provenir d'une contraction réflexe visant à protéger le muscle et la ou les articulations en jeu suite à un étirement important.
L'origine peut être également une fatigue importante du muscle entraînant des désordres de certaines molécules au niveau cellulaire (calcium, potassium, magnésium). Cette pathologie peut enfin être favorisée par une lésion musculaire récente (élongation, déchirure, contusion...) qui fait que la fibre musculaire n'est pas totalement fonctionnelle.
L'alimentation peut vous aider à rétablir un certain équilibre au niveau cellulaire.
Du calcium nécessaire pour assurer la contraction musculaire
L'arrivée d'un courant électrique au niveau des fibres entraine une libération de calcium. La contraction prend fin lorsque le calcium est récupéré de manière active par la membrane du muscle (réticulum) mais il reste parfois sur place.
Un manque d'ATP (composés énergétiques) peut en être la cause : consommez les sucres lents qui sont les meilleurs alliés des muscles en faisant le plein de pâtes, de riz mais aussi de légumineuses. Le calcium pourra vous être fourni par une consommation régulière de fruits secs (surtout les amandes) et les laits végétaux qui y sont associés (une bonne alternative aux produits laitiers), le cresson, le pissenlit, les légumes verts, les choux, l'épinard, le tofu.
Faites le plein de magnésium
Le calcium et le magnésium travaillant de pair, la contracture peut être due à un manque de magnésium et non à un déficit de calcium. Une alimentation riche en ce précieux oligo-élément peut donc prévenir la survenue de troubles de la contraction musculaire, l'un des signes cliniques d'un déficit en magnésium pouvant se manifester par des crampes (nocturnes ou diurnes) mais aussi par des crises de tétanie.
Les fruits secs, le cacao, les légumes secs, le pain complet, les agrumes et la pomme représentent d'excellentes sources.
Du sodium qui ne fonctionne pas tout seul
Il gère les entrées et les sorties d'eau dans les cellules mais sert aussi à transmettre les informations du cerveau aux muscles, lors du déclenchement de la contraction musculaire. Les apports en sodium sont largement couverts en général sauf si une pathologie, un régime, une prise de médicaments vous en interdisent sa consommation. Le sodium a besoin de chlore pour assurer l'influx nerveux à l'origine des activations des fibres musculaires.
Dans les aliments, le chlore est essentiellement présent sous forme de chlorure de sodium : les aliments les plus riches en chlore sont également les plus riches en sodium, à savoir le sel de table et de cuisine.
Le potassium* vient compléter le rôle du sodium
Il permet de rétablir l'équilibre des eaux intra et extra cellulaire, tout en participant à la contraction musculaire. Or, de nos jours, on assiste à une surconsommation de chlorure de sodium et à une sous-consommation de sels organiques de potassium : les jeunes français de 2 à 15 ans consomment au quotidien 2,8 g de sodium (7 g de chlorure de sodium) et 2,5 g de potassium.
De plus, la transformation de plus en plus poussée des aliments en a réduit les apports. Pensez aux lentilles, pois cassés, champignons, courge, endive, choux, avocat pour booster vos réserves de potassium.
Les fruits secs sont faciles à consommer et intéressants de par leur teneur élevée également en cet oligo-élément : abricots secs, bananes et figues sèches, amande, raisin sec, datte.
L'eau : une boisson incontournable
Pour avoir un équilibre entre les eaux extra et intra cellulaires contenues dans le corps, il est nécessaire de maintenir une balance hydrique adéquate.
Privilégiez plutôt les eaux minérales riches en bicarbonates (type Vichy St Yorre), si vous pratiquez un sport de façon régulière : elles permettent d'éviter des contractures musculaires, voir des douleurs, tout en permettant une récupération plus rapide. Les bicarbonates vont diminuer l'acidité de l'organisme lié à la production d'acide lactique augmentée lors d'un effort physique.
Pensez donc à boire au moins 1litre à 1 litre d'eau par jour quoiqu'il arrive !
* He FJ, MacGregor GA (2001): Fortnightly review: Beneficial effects of potassium. BMJ. 323, 497-501